MECONTENT DE L’ORGANISATION DU ‘’CENTENAIRE SENGHOR’’: Le président Wade ordonne à Mame Biram Diouf de tout geler

Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, serait très en colère contre le ministre de la Culture et du Patrimoine historique classé. D’après des sources dignes de foi, Me Wade est sérieusement mécontent de la manière dont Mame Birame Diouf et son département s’y sont pris dans l’organisation du Centenaire de la naissance du président Léopold Sédar Senghor. Il le lui aurait signifié en présence de quelques hommes de culture et des arts. En déplacement à Paris, le président de la République, selon nos sources, aurait demandé à son ministre de tout arrêter. «Ne vous occupez plus de rien jusqu’à mon retour», aurait lancé le président qui, dès qu’il sera rentré dit-on, convoquera d’urgence un Conseil présidentiel sur le Centenaire Senghor.

Le président Wade aurait réagi suite aux échos qui lui sont parvenus au sortir notamment du lancement de la manifestation au théâtre national Sorano dans la matinée du dimanche 05 Mars. Outre la presse qui s’est indignée du pathétique de l’organisation, les autorités présentes étaient elles aussi choquées et émues devant une salle complètement vide pour célébrer un homme de la dimension et de la trempe du président Léopold Sédar Senghor. Elles s’en seraient alors ouvertes à Wade. Parmi ces personnalités, Hervé Bourges qui aurait fait part au chef de l’Etat sénégalais de son étonnement.

Par ailleurs, on rappelle que le président Wade sera à l’honneur le 16 Mai avec le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la Paix. Et à partir du 17 jusqu’au 23 mai, se tiendra à Paris la semaine culturelle sénégalaise. A la bonne organisation de ces deux événements, Me Wade ne veut aucune fausse note. Selon nos interlocuteurs, il aurait déclaré qu’il veillera personnellement à ce que tout soit bien huilé. En bon talibé (disciple) du président ainsi qu’il l’a dit lui-même, le ministre Mame Biram Diouf aurait d’ailleurs tenté d’expliquer à Me Wade la timidité du Centenaire Senghor par l’argument selon lequel il ne voudrait pas que ce dernier soit d’un relief plus élevé (sic).