Père Ouza comme l’appelle affectueusement la jeune génération, est
connu dans le milieu artistique pour son franc parler et sa musique
engagée. Derrière ce tableau du musicien Ousmane Diallo « Ouza », se
cache le passé d’un ancien proche de Me Wade qui évoluait alors dans
l’opposition. Il analyse ici quelques aspects de la réalité sociale et
culturelle du Sénégal.
Comme ancien compagnon de Me Wade, Ouza qui se veut un observateur averti
dans la société, reconnait que le président Wade a des ambitions très
nobles pour le Sénégal. « J’étais avec lui quand il était dans
l’opposition et j’ai toujours considéré qu’il est détenteur d’idées
nobles pour développer notre pays et même l’Afrique. Seulement, il me
semble qu’il a une partie de son entourage qui n’est pas sur la même
longueur d’onde que lui... », constate l’artiste. Et Ousmane Diallo dit
Ouza d’indiquer pour apprécier à leur juste valeur les réalisations de
Me Wade, il faut les comparer avec ce qui se fait dans les autres pays.
«J’ai été récemment à Nairobi avec AdjiOuza et quand j’ai comparé les
réalisations en matière d’infrastructures, vraiment, il n’y avait pas
photo. Sous le régime de Me Wade, le Sénégal est bien positionné en
matière d’infrastructures ». Seulement, avertit Ouza, des efforts
gagneraient à être davantage orientés dans les secteurs sociaux. Car,
regrette-t-il, « les efforts colossaux fournis par le régime de
l’Alternance sont quelque part plombés par la cherté de certaines
denrées, les coupures d’électricité qui indisposent les populations et
les inondations qui, malgré tout, sont des phénomènes naturels. Sur le
plan agricole également Ouza émet quelques inquiétudes en ce sens que «
les moyens extrêmement importants que le président Wade a injectés dans
ce secteur, depuis l’année 2000, ont beaucoup profité à des
particuliers. A preuve dit il « on est en train de traquer des
opérateurs privés véreux qui s’enrichissaient sur le dos des producteurs
». Sur le plan de la politique culturelle, c’est avec une conviction
ferme que Mamadou Diallo Ouza rappelle « Me Wade a beaucoup d’idées
pour la promotion des activités culturelles. Seulement, les gens parlent
beaucoup plus d’ouverture. Or, il faut que les politiques culturelles
démarrent par l’enracinement ». Interpellé sur l’appréciation qu’il a
de l’organisation du Fesman, Ouza déclare « ceux qui pilotent le Fesman
sont sur la bonne voie ». Et d’indiquer « ma fille Sindièly Wade se
bat bien pour le festival . Je l’apprécie bien pour ce qu’elle fait.
Cette fille est un facteur d’union dans le monde culturel ».
Tags:
Auteur: le messager - Politicosn.com
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Nous vous prions d'etre courtois.
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.
Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
personnelles. Vous pouvez critiquer une
idée, mais pas d'attaques personnelles
SVP. Ceci inclut tout message à contenu
diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant
pas la vie privée, sexuel ou en violation
avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
Pas de publicité. Ce forum
n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas
de majuscules. Tout message inscrit entièrement
en majuscule sera supprimé.
0 Commentaires
Participer à la Discussion