«Cent Livre objets pour Senghor». C’est le label sous lequel est placée la tenue du workshop international prévu du 1er au 15 décembre à Touba Dialaw, village à cinquante kilomètres de Dakar. L’organisation de la rencontre à laquelle sont attendus des artistes plasticiens du Sénégal et des différentes parties du globe entre dans le cadre de la célébration de l’année Senghor.
«L’une des finalités de ce projet est d’impulser la création d’un musée Senghor afin que sa mémoire (Ndlr : Léopold Sédar Senghor) laisse des traces visibles pour les générations futures», ont fait savoir les promoteurs de «Cent livres-objets pour Senghor». Il est d’ailleurs prévu une conférence de presse de lancement de l’événement demain, mardi 28 novembre à 16h, au Centre culturel Blaise Senghor. L’occasion pour les initiateurs, au premier rang desquels le sénégalais Viyé Diba, de décliner plus en détail le projet.
Selon ses organisateurs, ce projet devrait, de manière générale, «contribuer à la consolidation des échanges dans le domaine des arts, entre le Sud et le Nord» ; «raffermir les liens de solidarité entre les artistes africains pour une meilleure contribution au Nepad» (Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique); «Assurer l’expression de la créativité artistique plastique». Autres objectifs, plus spécifiques ceux-là, la «collecte de Cent livre-objets, pour les offrir à la Fondation Léopold Sédar Senghor et la bibliothèque de l’université d’Alexandrie» et «susciter à travers ce don, la création d’un musée Léopold Sédar Senghor».
Les promoteurs du projet qui consiste à réunir cinquante artistes (50) autour du thème de la création de livre-objets attendent de leur initiative qu’elle leur permette, par ailleurs, de «créer un réseau d’artistes plasticiens ayant pour objectif principal la promotion des œuvres du poète-président», d’«assurer la pérennité de l’action des grands hommes qui constituent la mémoire de l’Afrique dans la lutte pour l’Unité africaine en vue d’un développement durable» ; de «mettre en synergie des artistes plasticiens africains avec ceux du reste du monde».
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