Le trio japonais Ha Ya To et Doudou Ndiaye Rose, le grand tambour-major sénégalais, seront en concert le 6 décembre prochain au Théâtre national Daniel Sorano. Un grand moment de mélange de rythmes des percussions sénégalaises et des tambours japonais.
Désireux de contribuer au renforcement des échanges culturels entre le Japon et le Sénégal, les ténors du tambour des deux pays, Doudou Ndiaye Rose et le trio Ha Ya To, seront en concert le 6 décembre prochain au Théâtre national Daniel Sorano.
Au Japon, le tambour est un instrument aux sonorités puissantes. Il occupe une place centrale dans les festivités des populations, au Sénégal tout comme en Afrique, il symbolise l’instrument idéal de communion et de communication, pour la célébration, la perpétuation et la transmission des rites funéraires et des cultes.
Au Japon, comme en Afrique, le tambour rythme aussi les parades et les manifestations festives, apporte la gaieté, tout en renforçant les relations au sein des communautés.
Aujourd’hui, de jeunes Japonais revitalisent avec beaucoup de succès, les anciennes traditions artistiques et folkloriques de leur pays. Le trio Ha Ya To, en tournée au Sénégal, fera découvrir de nouveaux genres théâtraux classiques. Ces genres sont, entre autres : le « gagaku », une sorte de musique de danse pour la cour, le « kyogen », la forme la plus ancienne de théâtre parlé japonais, d’ailleurs très liée au théâtre « nô », le théâtre Kabuki du XVIIe siècle, les fameux tambours (taiko).
Presque tous les arts scéniques japonais traditionnels seront au rendez-vous. Les frères Kanazashi, Keita, Rryota et Yuta sont au Japon des virtuoses reconnues du tambour. Ils forment un trio très imprégné de la culture japonaise de la période d’Edo dans les années 1600-1868. Ces trois jeunes vérifient avec succès l’héritage créatif de cette époque nostalgique pour le peuple japonais.
Avec Doudou Ndiaye Rose, notre tambour-major national, les frères Kanazashi devraient s’entendre à merveille, car ils excellent tous dans leur art ancestral. Au cours de leur séjour la troupe Ha Ya To travaillera en atelier, le mardi 5 décembre au Centre Blaise Senghor, avec les ballets « Forêt sacrée ».
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