Sur les 3 millions de Sénégalais établis à l’extérieur, leur part de contribution à l’économie nationale s’élèverait à hauteur de 956 milliards de francs à travers les envois formels et informels, selon les dernières études de la direction de la monnaie et du crédit du ministère de l’économie et des finances. Malgré cet apport considérable à l’économie du pays, les immigrés sénégalais peinent à s’épanouir dans leur pays d’accueil. Partant de ce constat, le ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur en partenariat avec FORIM, AFD et DIADEM ont organisé un atelier hier, mardi 15 mai à l’ENA en vue de revoir les moyens à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des expatriés sénégalais.
Avec comme thème central, l’engagement de la diaspora en faveur du développement durable dans l’espace CEDEAO, cet atelier regroupait plusieurs organisations. Selon le directeur des Sénégalais de l’extérieur, Sory Kaba «la migration est une problématique qu’un seul acteur, qu’il soit des pays du Nord ou un acteur des pays du Sud isolément, ne saurait, à lui seul, porter. Donc, il faut qu’il y ait inévitablement des plages de convergence, il faut qu’il y ait des rencontres comme celles-là pour que nous puissions ensemble identifier chacun en ce qui le concerne, sa part de contribution pour relever le défi qui nous interpelle».
Par rapport aux initiatives prises par le gouvernement pour l’établissement des Sénégalais vivant à l’étranger, M. Kaba a annoncé les mesures prises par rapport à la protection des immigrés, l’accès au logement, et l’assistance à travers des polices d’assurances.
Par ailleurs, pour favoriser le retour des Sénégalais de l’extérieur, le Directeur des Sénégalais de l’Extérieur annonce la mise en place des mesures incitatives. «Aujourd’hui, nous avons l’idée d’octroyer des prêts d’honneur au meilleur projet dans le domaine agricole, technologique. Ce n’est pas un prêt remboursable mais c’est une subvention pour favoriser le retour et l’investissement des Sénégalais établis à l’étranger», a confié Sory Kaba.
Quant à l’actuel président du Forum des Organisations de Solidarité Internationale issues des Migrations (FORIM), Thierno Camara et Cie soulignent «notre démarche c’est d’avoir un plaidoyer fort au niveau des instances de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et de la CEDEAO pour qu’il n’acceptent plus la conditionnalité dans les conventions qui les lient aux Etats des pays membres, à travailler dans la capacitation de la diaspora pour le développement de leurs pays d’origine».
Immigration
7 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2017 (14:30 PM)Anonyme
En Mai, 2017 (14:36 PM)Mal
En Mai, 2017 (15:02 PM)Zéro transparence dans leurs affaires
Bande d’incompétents.
Mieux vaux mourir ailleurs que de retourner dans ce bordel
Anonyme
En Mai, 2017 (16:05 PM)Mbodji Iba Depuis Lespagne
En Mai, 2017 (18:45 PM)Nev
En Mai, 2017 (19:24 PM)Nev
En Mai, 2017 (19:50 PM)Participer à la Discussion