Le premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne a appelé, mardi à Dakar, à une participation active du secteur privé national dans les investissements soulignant que le développement ne peut pas se financer que par la dette.
" Le développement ne peut pas se financer que par la dette d’où l’importance de mettre également à contribution le secteur privé ", a soutenu le chef du gouvernement qui présidait la cérémonie de signature de convention entre le Fonds souverain des investissements stratégiques (FONSIS) et l’administration du projet PARENTERUS.
Le chef de l’Etat a insisté lors du conseil des ministres du 16 septembre dernier sur la nécessité de recourir davantage au partenariat public-privé et aux effets de leviers des nouveaux instruments de financements tels que le FONSIS et la Caisse de dépôts et de consignation, a indiqué le premier ministre. Là où, selon lui, " l’investissement privé peut prendre le relais de l’investissement public, notre devoir est de soutenir de telles initiatives ".
Le premier ministre a, en outre, souligné que cette signature est le résultat de ce guide de partenariat dont l’objectif est la mise en place d’une unité de production industrielle d’une capacité de 12 millions de flacons par an de solutés massifs appelés communément, solutions de perfusion. " Ce projet touchant un secteur vital de la santé, est d’une ampleur telle qu’elle mérite, une telle cérémonie. C’est un investissement capital dans l’atteinte des objectifs de la plate forme Dakar-médical city, du plan Sénégal émergent (PSE)’’, a souligné M. Dionne.
" Cette belle initiative prouve encore une fois, qu’un pays ne peut se développer sans la participation active de son secteur privé national ", a réaffirmé Mahammad Boun Abdallah Dionne.
La société PARENTERUS, " est un projet innovant porté, au départ par un privé sénégalais et qui, avec l’appui du FONSIS, a pu boucler un financement d’un coût global de 6 milliards 500 millions de francs CFA ", a dit M. Dionne.
Le chef du gouvernement a expliqué que ce montant est constitué d’un apport personnel de 2 milliards 500 millions, détenu à hauteur de 90% par des nationaux dans la Caisse de dépôts et de consignation.
" Il faut saluer aussi la participation de la BOAD pour son apport de 2, 5 milliards de francs CFA, le reliquat d’1 milliard 500 millions de la CBAO et la garantie du Fonds GARI ", a relevé le premier ministre.
D’après lui, au-delà, de cet investissement, la société PARENTERUS permettra de garantir une baisse des coûts et une souveraineté dans la fourniture de perfusion à nos structures sanitaires parfois confrontées à des ruptures de stock.
Le projet soutenu par le ministère de la Santé et de l’Action sociale sera implanté en zone rurale dans la commune de Djender (région de Thiès) et aura un impact majeur, dans la promotion de l’économie locale avec la création de 70 emplois, dès la première année d’exploitation, a précisé le premier ministre.
Partant de là, la société PARENTERUS contribuera annuellement à hauteur de 1,5 milliard de frs CFA dans notre économie compte non tenu des recettes fiscales au profit de l’Etat et des collectivités locales.
Pour M. Dionne, ce projet est d’autant plus pertinent qu’il vise aussi le marché sous régional de la CEDEAO et de l’UEMOA.
" C’est dire donc que le montage et la structuration par le FONSIS du financement de ce projet structurant, ayant un fort impact économique, cadre parfaitement, avec la vision du président de la République, de faire de notre pays un pays qui produit des biens à valeur ajoutée ", a souligné Mahammad Boun Abdallah Dionne.
SBS/PON
" Le développement ne peut pas se financer que par la dette d’où l’importance de mettre également à contribution le secteur privé ", a soutenu le chef du gouvernement qui présidait la cérémonie de signature de convention entre le Fonds souverain des investissements stratégiques (FONSIS) et l’administration du projet PARENTERUS.
Le chef de l’Etat a insisté lors du conseil des ministres du 16 septembre dernier sur la nécessité de recourir davantage au partenariat public-privé et aux effets de leviers des nouveaux instruments de financements tels que le FONSIS et la Caisse de dépôts et de consignation, a indiqué le premier ministre. Là où, selon lui, " l’investissement privé peut prendre le relais de l’investissement public, notre devoir est de soutenir de telles initiatives ".
Le premier ministre a, en outre, souligné que cette signature est le résultat de ce guide de partenariat dont l’objectif est la mise en place d’une unité de production industrielle d’une capacité de 12 millions de flacons par an de solutés massifs appelés communément, solutions de perfusion. " Ce projet touchant un secteur vital de la santé, est d’une ampleur telle qu’elle mérite, une telle cérémonie. C’est un investissement capital dans l’atteinte des objectifs de la plate forme Dakar-médical city, du plan Sénégal émergent (PSE)’’, a souligné M. Dionne.
" Cette belle initiative prouve encore une fois, qu’un pays ne peut se développer sans la participation active de son secteur privé national ", a réaffirmé Mahammad Boun Abdallah Dionne.
La société PARENTERUS, " est un projet innovant porté, au départ par un privé sénégalais et qui, avec l’appui du FONSIS, a pu boucler un financement d’un coût global de 6 milliards 500 millions de francs CFA ", a dit M. Dionne.
Le chef du gouvernement a expliqué que ce montant est constitué d’un apport personnel de 2 milliards 500 millions, détenu à hauteur de 90% par des nationaux dans la Caisse de dépôts et de consignation.
" Il faut saluer aussi la participation de la BOAD pour son apport de 2, 5 milliards de francs CFA, le reliquat d’1 milliard 500 millions de la CBAO et la garantie du Fonds GARI ", a relevé le premier ministre.
D’après lui, au-delà, de cet investissement, la société PARENTERUS permettra de garantir une baisse des coûts et une souveraineté dans la fourniture de perfusion à nos structures sanitaires parfois confrontées à des ruptures de stock.
Le projet soutenu par le ministère de la Santé et de l’Action sociale sera implanté en zone rurale dans la commune de Djender (région de Thiès) et aura un impact majeur, dans la promotion de l’économie locale avec la création de 70 emplois, dès la première année d’exploitation, a précisé le premier ministre.
Partant de là, la société PARENTERUS contribuera annuellement à hauteur de 1,5 milliard de frs CFA dans notre économie compte non tenu des recettes fiscales au profit de l’Etat et des collectivités locales.
Pour M. Dionne, ce projet est d’autant plus pertinent qu’il vise aussi le marché sous régional de la CEDEAO et de l’UEMOA.
" C’est dire donc que le montage et la structuration par le FONSIS du financement de ce projet structurant, ayant un fort impact économique, cadre parfaitement, avec la vision du président de la République, de faire de notre pays un pays qui produit des biens à valeur ajoutée ", a souligné Mahammad Boun Abdallah Dionne.
SBS/PON
2 Commentaires
Attoumane Sylla Etudiant
En Octobre, 2015 (21:57 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (22:51 PM)Participer à la Discussion