En Chine, les personnes très riches ne font pas de prison. Celles-ci ont, en effet, régulièrement recours à des doublures qui exécutent leur peine. L'affaire a fait grand bruit, il y a peu, lors du procès de Gu kailai, l'épouse de Bo Xilai, un leader chinois déchu, et accusée du meurtre du consultant britannique Neil Heywood. Lors de sa comparution, nombreux sont ceux qui ont affirmé qu'il s'agissait d'un sosie, ce que le gouvernement a nié en bloc. Toutefois, suite aux nombreuses critiques survenues lors de ce procès, le mot "sosie" a été littéralement censuré sur Internet en Chine. Il faut savoir que cette pratique n'est pas récente en Chine. Le "Ding Zui" à savoir le "remplaçant de crime" en français, est très bien payé pour se produire au procès et pour faire de la prison à la place du richissime "vrai criminel". En 2009, une affaire similaire s'était déjà produite. Hu Bin, un jeune homme de 20 ans avait été arrêté après avoir renversé et tué un piéton lors d'une course de voiture dans les rues d'Hangzhou. Le jeune homme qui ne craignait nullement la prison, avait été jusqu'à prendre des photos de lui en train de rire sur les lieux du drame. Mais Hu Bin n'a jamais été condamné pour son geste. Celui-ci a engagé une doublure qui a comparu à son procès et qui a purgé sa peine de prison. Une peine déjà critiquée au pays étant donné que le juge ne l'a condamné qu'à trois années de prison. Toujours en 2009, un directeur d'hôpital, responsable d'un accident mortel, avait engagé le père d'un de ses employés pour accomplir sa peine à sa place.
2 Commentaires
Africaccueil
En Septembre, 2012 (14:33 PM)Commulisme
En Septembre, 2012 (16:43 PM)Participer à la Discussion