En janvier de cette année, une balle perdue a touché le véhicule d’un automobiliste, à Villemoiron-en-Othe, en Champagne-Ardenne. Trois chasseurs sont en cause, mais la victime n’a pu porter plainte que contre un seul des trois. L’enquête est toujours en cours, mais il demande que le permis de chasse des individus impliqués soit suspendu.
Le 22 janvier, un automobiliste circule sur la D121, à Villemoiron-en-Othe, en Champagne-Ardenne (France), lorsqu’il aperçoit un troupeau de sanglier. Il décide de s’arrêter afin de le laisser passer et en profite pour attraper son téléphone et filmer la scène. Tout à coup, il entend deux coups de feu, suivi d’un bruit de carrosserie. Il comprend alors qu’une balle a touché sa voiture. “On m’a tiré dessus!”, s’exclame l’automobiliste.
Rejoint par les chasseurs, au nombre de trois, l’homme appelle les gendarmes. Selon les premières constatations, le tir qui a touché la voiture n’aurait pas été direct, mais résulterait d’un ricochet. L’automobiliste, quant à lui, parle plutôt de tir raté. Il s’étonne, par ailleurs, de la présence de chasseurs ce jour-là, quand aucun panneau n’indiquait qu’une battue était en cours. Il s’étonne également que les chasseurs se soient retrouvés aussi près d’une route départementale.
Ce qui met l’automobiliste vraiment en colère, c’est qu’aucun des trois chasseurs n’est descendu de son perchoir pour voir s’il allait bien. “Sur la vidéo, et au bout de dix secondes, en haut à gauche, on voit très bien le coup de feu dans ma direction. Si ça avait été un cycliste, il aurait pu crever dans le fossé”, commente l’homme.
Plainte déposée
Le 23 janvier, au lendemain de l’incident, l’homme dépose plainte contre l’un des chasseurs en cause. Il aurait bien voulu porter plainte contre les deux autres chasseurs pour non-assistance à personne en danger, mais la gendarmerie aurait refusé. Une déception pour l’automobiliste. “Je demande juste à pouvoir poursuivre les trois chasseurs, me porter partie civile et que mon assurance puisse obtenir le nom du tireur”, explique-t-il.
La victime n’entend pas baisser les bras et espère que justice sera faite. Une enquête est en cours, mais il s’interroge: “Pourquoi ne suspend-on pas ces chasseurs quand un tel acte arrive, en attendant l’aboutissement de l’enquête?”
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