Trois jeunes hommes, dont un ancien militaire, soupçonnés d'avoir projeté l'attaque d'une installation militaire du sud de la France et la décapitation d'un officier au nom du djihad, ont été remis à la justice vendredi au terme de quatre jours de garde à vue. Selon une information de 20 Minutes, ceux-ci sont en aveux. Un djihadiste du groupe Etat islamique (EI) en Syrie a demandé à l'un des trois suspects de "frapper" en France, a de son côté confirmé le procureur de Paris, François Molins. Le plus jeune des trois suspects, âgé de 17 ans, a reçu cette instruction quand il s'est retrouvé dans l'impossibilité de partir en Syrie pour y mener le djihad, après avoir été repéré par les services de renseignement français, a-t-il précisé dans un communiqué.
Cette annonce du magistrat confirme des informations obtenues auparavant par l'AFP de source proche du dossier.
Le procureur Molins a également officialisé l'ouverture par le parquet de Paris d'une procédure judiciaire pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, en lien avec le projet des trois suspects d'attaquer un site militaire du sud de la France.
Le parquet a requis le placement en détention des trois hommes, âgés de 17, 19 et 23 ans, qui devaient être présentés vendredi à un juge d'instruction en vue de leur probable inculpation au terme de quatre jours de garde à vue.
Critiques de l'opposition
Leur arrestation s'était faite en toute discrétion lundi à l'aube mais le président français François Hollande a pris de court les responsables de l'antiterrorisme en révélant mercredi que "des actes terroristes" venaient d'être déjoués.
Le procureur Molins a également officialisé l'ouverture par le parquet de Paris d'une procédure judiciaire pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme, en lien avec le projet des trois suspects d'attaquer un site militaire du sud de la France.
Le parquet a requis le placement en détention des trois hommes, âgés de 17, 19 et 23 ans, qui devaient être présentés vendredi à un juge d'instruction en vue de leur probable inculpation au terme de quatre jours de garde à vue.
Critiques de l'opposition
Leur arrestation s'était faite en toute discrétion lundi à l'aube mais le président français François Hollande a pris de court les responsables de l'antiterrorisme en révélant mercredi que "des actes terroristes" venaient d'être déjoués.
Cette précipitation a valu à l'exécutif socialiste des critiques dans l'opposition de droite, dénonçant une "communication politique" du pouvoir à l'encontre de l'unité nationale qui a prévalu en matière de lutte antiterroriste depuis les attentats de Paris (17 morts) en janvier. Dans la presse française, certains éditorialistes ont évoqué eux aussi vendredi une "bourde" ou des "loupés" du gouvernement.
Selon une source proche du dossier, les trois suspects, qui se sont réclamés pendant leur garde à vue de l'organisation État islamique (EI) et revendiquent leur engagement djihadiste, auraient projeté d'attaquer le Fort Béar, un camp militaire de la région de Perpignan (sud).
Ils auraient envisagé d'y tuer des militaires en poste sur le site, de décapiter le chef du détachement et de filmer le crime pour le diffuser sur l'internet, selon une mise en scène rappelant les exactions de l'EI.
Selon une source proche du dossier, les trois suspects, qui se sont réclamés pendant leur garde à vue de l'organisation État islamique (EI) et revendiquent leur engagement djihadiste, auraient projeté d'attaquer le Fort Béar, un camp militaire de la région de Perpignan (sud).
Ils auraient envisagé d'y tuer des militaires en poste sur le site, de décapiter le chef du détachement et de filmer le crime pour le diffuser sur l'internet, selon une mise en scène rappelant les exactions de l'EI.
Leur objectif était apparemment de passer à l'action en fin d'année, peut-être le 31 décembre. "Deux d'entre eux ont expliqué leur projet. Un troisième a eu plus de mal avant de reconnaître. Puis ils ont finalement assuré qu'ils ne voulaient plus commettre cet attentat", a indiqué à 20 Minutes une source proche du dossier.
Le Fort Béar, qui domine la Méditerranée près de Collioure, abrite le centre national d'entraînement commando de l'armée française. Le plus âgé des suspects y a été en poste comme guetteur avant d'être réformé de la Marine nationale en janvier 2014 à la suite de problèmes de santé.
Le Fort Béar, qui domine la Méditerranée près de Collioure, abrite le centre national d'entraînement commando de l'armée française. Le plus âgé des suspects y a été en poste comme guetteur avant d'être réformé de la Marine nationale en janvier 2014 à la suite de problèmes de santé.
Selon la source proche du dossier, il avait pu "nourrir une rancune personnelle contre le chef de détachement".
La radicalisation du plus jeune signalée par sa mère
Les trois hommes auraient initialement envisagé de se rendre en Syrie pour y mener le djihad. Mais la radicalisation du plus jeune avait été signalée aux autorités par sa mère, toujours selon 20 Minutes, déclenchant une surveillance qui les a amenés à renoncer à ce départ.
Les trois jeunes gens se sont connus sur internet, des rencontres physiques entre les suspects ont néanmoins eu lieu, précise enfin 20 Minutes. Un quatrième suspect, âgé de 16 ans, a été libéré jeudi.
La radicalisation du plus jeune signalée par sa mère
Les trois hommes auraient initialement envisagé de se rendre en Syrie pour y mener le djihad. Mais la radicalisation du plus jeune avait été signalée aux autorités par sa mère, toujours selon 20 Minutes, déclenchant une surveillance qui les a amenés à renoncer à ce départ.
Les trois jeunes gens se sont connus sur internet, des rencontres physiques entre les suspects ont néanmoins eu lieu, précise enfin 20 Minutes. Un quatrième suspect, âgé de 16 ans, a été libéré jeudi.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (11:56 AM)Diaw
En Juillet, 2015 (19:35 PM)Participer à la Discussion