Selon les services de sécurité, l'attentat a été commis par deux
kamikazes, l'un circulant à moto et l'autre en voiture. La stratégie est
identique à celle employée lors d'une attaque contre l'ambassade
d'Iran, dans ce même quartier, en novembre.
Les Brigades
Abdoullah Azzam, un mouvement sunnite qui entretient des relations
étroites avec les Palestiniens refugiés au Liban et les pays du Golfe,
ont précisé sur Twitter qu'elles avaient visé un centre culturel
iranien.
Les fenêtres d'un orphelinat situé à proximité ont été
soufflées et plusieurs enfants font partie des victimes. Le bilan inclut
également les kamikazes et un policier en faction devant le centre.
Selon le juge en charge de l'enquête, 160 kg d'explosifs ont été utilisés lors de cette attaque.
Le
groupe qui a revendiqué l'opération a précisé qu'il s'agissait d'une
réponse à l'intervention du Hezbollah et de l'Iran sur le sol syrien,
aux côtés du pouvoir de Bachar al Assad.
"Nous allons continuer
(...) à viser les centres sécuritaires, politiques et militaires de
l'Iran et de son parti affidé au Liban (le Hezbollah, ndlr) afin
d'obtenir satisfaction sur deux sujets: le départ des combattants de
Syrie et la libération de tous nos prisonniers des prisons brutales du
Liban", a prévenu le groupe.
Le Premier ministre, Tammam Salam,
qui a réussi samedi dernier à former son gouvernement après onze mois
d'impasse politique, a condamné le double attentat.
"Dans cette
atmosphère saine qui a suivi la formation du gouvernement, le terrorisme
a porté un nouveau coup au Liban (...), soulignant la volonté des
forces du mal à déchirer le pays", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le
Hezbollah avait accusé l'Arabie saoudite, principale puissance sunnite
dans la région du Golfe et soutien des rebelles syriens, d'être derrière
l'attentat contre l'ambassade d'Iran en novembre.
Cette
opération faisait partie d'une série d'attaques commises dans des zones à
majorité chiite à Beyrouth et dans l'est du Liban.
Le double
attentat commis mercredi, le septième depuis le mois de juillet dans la
banlieue sud de Beyrouth, s'est également produit près de l'ambassade du
Koweït et d'une caserne de l'armée libanaise.
De nombreux hommes politiques locaux vivent dans ce quartier, non loin de l'aéroport.
La
télévision libanaise a montré des images de camions de pompiers et de
soldats présents dans les rues du quartier jonchées de débris de verre.
Les
forces de sécurité libanaises ont appréhendé la semaine dernière un
homme du nom de Naim Abbas lié à Al Qaïda et considéré comme le cerveau
de cette récente série d'attentats à la voiture piégée.
A la
suite de cette interpellation, la police avait saisi plusieurs véhicules
piégés à l'aide d'explosifs et prêts à être utilisés.
Alexander Dziadsz; Pierre Sérisier et Simon Carraud pour le service français
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