Le chef du gouvernement italien répond à un nouveau scandale sexuel... par des propos homophobes.
Accusé d'être impliqué dans un nouveau scandale sexuel, Silvio Berlusconi est maintenant montré du doigt pour un dérapage homophobe. En effet, le chef du gouvernement italien a déclaré ce mardi qu'"il vaut mieux avoir la passion des belles femmes qu'être gay", selon le quotidien italien La Reppublica.
L'Italien est sur la sellette pour avoir organisé dans sa résidence des fêtes en présence de jeunes femmes, rémunérées 5000 euros la soirée. Il aurait aussi appelé la préfecture de police de Milan en mai dernier pour obtenir la libération de l'une d'entre elles, Ruby, une mineure marocaine accusée de vol. C'est par elle que la presse a eu vent de ce potentiel nouveau scandale sur lequel l'opposition demande désormais des explications.
Le "Rubygate" à la Une
Le scandale, baptisé "Rubygate", fait depuis plusieurs jours la Une de la presse transalpine. "Je suis une personne joyeuse, j'aime la vie et j'aime les femmes", s'était justifié il y a trois jours Berlusconi, 74 ans, devant des journalistes qui l'interrogeaient sur le Rubygate. Silvio Berlusconi a réaffirmé ce mardi avoir agi de cette manière uniquement "par solidarité" envers la jeune femme, alors que l'opposition de gauche estime qu'il a commis un abus de pouvoir et l'a appelé à démissionner.
"Revendications de macho"
Face aux propos de Silvio Berlusconi, nombreux sont ceux qui sont montés au créneau: "Une remarque gratuite et vulgaire qui offense non seulement les personnes homosexuelles mais aussi les femmes", a immédiatement réagi l'association de défense des droits des homosexuels Arcigay.
Berlusconi "vit encore à l'âge de pierre, pire: il vit à l'ère des discriminations raciales, sexuelles, ethniques et religieuses", a dénoncé l'un de ses plus virulents opposants, l'ex-magistrat anti-corruption Antonio Di Pietro, chef d'Italie des valeurs.
"Au lieu de faire des revendications de macho, Berlusconi ferait mieux de démissionner et d'aller se faire soigner", a commenté pour sa part Paolo Ferrero, patron des communistes du PRC et ancien ministre du gouvernement de gauche de Romano Prodi.
13 Commentaires
Deco
En Novembre, 2010 (15:50 PM)Kaba85
En Novembre, 2010 (16:07 PM)Mike
En Novembre, 2010 (16:12 PM)Mike
En Novembre, 2010 (16:24 PM)B777
En Novembre, 2010 (17:22 PM)Ironman
En Novembre, 2010 (18:21 PM)Thiam_europen
En Novembre, 2010 (19:49 PM)Djomi
En Novembre, 2010 (22:54 PM)Cakejadore
En Novembre, 2010 (23:33 PM)Leuz
En Novembre, 2010 (02:31 AM)Ouza
En Novembre, 2010 (10:31 AM)Silvio
En Novembre, 2010 (18:02 PM)Rokk
En Novembre, 2010 (20:40 PM)Participer à la Discussion