Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a répété aujourd'hui que l'Union européenne ne renégocierait pas l'accord de Brexit tout en disant espérer que Theresa May viendrait demain à Bruxelles avec des "suggestions réalistes" pour sortir de l'impasse.
La première ministre britannique va mener dans la journée de nouvelles consultations à Belfast pour tenter de trouver des alternatives à la clause de sauvegarde ("backstop"), qui cristallise l'opposition à l'accord de sortie de l'Union européenne qu'elle a négocié avec Bruxelles.
L'absence d'alternative claire au "backstop", qui vise à éviter le rétablissement d'une frontière physique entre la province d'Irlande du Nord et la République d'Irlande après le divorce, menace de plus en plus de précipiter le Royaume-Uni vers une sortie sans accord ("no deal"). A Bruxelles, où il recevait aujourd'hui le premier ministre irlandais Leo Varadkar, Donald Tusk a assuré que Bruxelles ne renoncerait pas à cette clause. "Je me demande à quoi cette place spéciale en enfer ressemble, pour ceux qui ont fait la promotion du Brexit sans même l'ébauche d'un plan pour le réaliser en toute sécurité", a lancé Donald Tusk.
Leo Varadkar a répété de son côté que l'accord rejeté le mois dernier par le Parlement britannique était "le meilleur possible", disant voir dans l'instabilité politique actuelle au Royaume-Uni la démonstration que le "backstop" est nécessaire.
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