A la veille du vote des députés britanniques sur l’accord de retrait de l’UE négocié par la Première ministre, Theresa May s’est efforcée encore une fois de convaincre les parlementaires récalcitrants. Mais à deux mois et demi de la date prévue du Brexit, ses chances de succès apparaissent toujours aussi minces.
Face à des députés toujours aussi hostiles à son accord de retrait, Theresa May est malgré tout repartie au combat en insistant sur le fait que les assurances réitérées par Bruxelles concernant la frontière irlandaise avaient une vraie force juridique.
Néanmoins la Première ministre sait que cela ne suffira pas à convaincre les parlementaires et leur a rappelé leurs devoirs d’élus du peuple :
« Durant les 24 prochaines heures, accordez une seconde chance à cet accord. Non il n’est pas parfait. Et oui c’est un compromis. Mais lorsque les livres d’histoire évoqueront la décision de cette chambre demain, ils se demanderont : avons-nous respecté le vote du peuple en faveur d’une sortie de l’UE ? Avons-nous sauvegardé notre économie, notre sécurité et notre Union ? Ou bien avons-nous trahi le peuple britannique ? »
Mais cette plaidoirie a laissé de marbre la majorité des députés. Pour eux rien n’a changé depuis décembre, le texte de retrait est le même. Le dirigeant de l’opposition travailliste Jeremy Corbyn a dénoncé l’ « échec total de la Première ministre » et de nombreux élus exhortent désormais Theresa May à laisser le Parlement prendre les rênes pour sortir de l’impasse.
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