Les Iraniens célèbre leur nouvel an ce vendredi 20 mars, mais cette fête de Norouz se déroule dans un contexte particulier, l’Iran étant l’un des pays les plus touchés par l’épidémie de coronavirus avec 1 284 morts recensés dans tout le pays.
D’habitude Norouz rime avec consommation, nourriture, vêtements et cadeaux… Rien de tel cette année selon cet habitant de Téhéran. « Le bazar de Tajrish, qui est tout au nord de Téhéran, est habituellement bondé, en particulier durant cette période qui précède Norouz, alors que là, on ne croise quasiment personne », explique-t-il.
Ecoles et universités sont fermées depuis plusieurs semaines en Iran, mais aucune mesure de confinement n’a été décrétée alors que la période du Nouvel An iranien est traditionnellement celle des visites familiales.
« Durant les premiers jours de la Nouvelle Année, il est de coutumes de rendre visite à la famille, aux amis, c’est un véritable marathon parce qu’il s’agit en quelques jours de rendre visite à tout le monde. Dans le contexte actuel, les recommandations sont évidemment de limiter les contacts mais il n’est pas certain que ces consignes soient suivies ».
Plusieurs provinces iraniennes ont ordonné la fermeture des hôtels pour tenter de dissuader les voyageurs en cette période de Norouz.
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