L’Italie est devenue dimanche le pays le plus touché par l’épidémie de coronavirus après la Chine, selon un décompte effectué par l’AFP à partir de chiffres officiels.
L’Italie a enregistré depuis le début de l’épidémie 7.375 cas positifs, dont 366 décès. La Chine reste en tête avec 80.695 cas, dont 3.097 décès.
La péninsule a enregistré en 24 heures 133 nouveaux décès, ce qui porte à 366 le nombre total de morts depuis le début de l’épidémie, selon le dernier bilan officiel publié dimanche.
Le nombre de cas positifs grimpe à 7.375 (+1.492 par rapport à samedi). La Lombardie (nord), la région de Milan placée sous quarantaine, reste la région la plus touchée avec 4.189 cas et 267 décès.
« Treize patients ont déjà été transférés ou sont en cours de transfert de la Lombardie vers les régions limitrophes » pour soulager les services de soins intensifs de cette région, a déclaré le chef de la Protection civile Angelo Borrelli lors de sa conférence de presse quotidienne accompagnant la présentation du bilan.
« Nous rencontrons des difficultés concernant les lits disponibles dans les hôpitaux de Lombardie », avait-il déjà averti la veille.
Pour affronter l’épidémie, les autorités italiennes sont « en train de signer une série de contrats qui nous permettront d’avoir à notre disposition entre le 12 mars et le 30 avril 22 millions de masques de type chirurgical », a précisé Angelo Borrelli.
L’Italie a procédé depuis le début de l’épidémie à 49.937 tests. L’essentiel des cas positifs est concentré dans le nord : la Lombardie est suivie par l’Emilie-Romagne (région de Bologne, 1.180) et la Vénétie (région de Venise, 670).
Sur les 7.375 cas, 622 sont guéris et 6.387 sont actuellement positifs : 3.557 sont hospitalisés avec des symptômes, 650 en soins intensifs et 2.180 en isolement à domicile.
Les 21 régions italiennes sont toutes concernées, mais l’essentiel des cas est concentré dans le nord.
Le gouvernement italien a adopté toute une série de mesures draconiennes pour enrayer l’épidémie, notamment la fermeture des écoles et universités jusqu’à mi-mars, en vue d’éviter une surchauffe dans les hôpitaux de la péninsule, et surtout dimanche la mise en quarantaine d’une large zone du nord de son territoire comptant 15 millions d’habitants.
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