Sur les réseaux sociaux, les Iraniens ont été nombreux à témoigner leur mécontentement, en dépit des risques qu’ils encourent
Ali Khamenei a ainsi mis un trait sur l’importation en Iran des vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca-Oxford, lancés ou sur le point de l’être en Europe et aux Etats-Unis. Cela alors que l’Iran reste le pays le plus touché par l’épidémie au Moyen-Orient, avec 56 457 victimes au 13 janvier, selon les statistiques officielles, certainement sous-évaluées.
Peu après cette annonce, les autorités iraniennes se sont empressées d’afficher leur soutien à la nouvelle consigne. Le Croissant-Rouge iranien a annoncé, le même jour, que l’envoi en Iran de 150 000 doses du vaccin américain Pfizer-BioNTech – un don des Iraniens vivant aux Etats-Unis – était annulé. Des politiciens conservateurs ont évoqué « la guerre biologique » que les Occidentaux entendent mener contre les Iraniens avec leurs vaccins ; d’autres ont applaudi le Guide suprême, en évoquant la puce électronique introduite dans ces produits fabriqués en Occident pour pouvoir tracer les Iraniens. D’autres encore ont agité la menace d’une « modification des gênes iraniens » après l’inoculation des vaccins occidentaux.
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