Au cours de sa présentation de la deuxième phase du déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a réaffirmé le souhait du gouvernement de s'opposer à la reprise des championnats sportifs professionnels en France. Une prise de position qui tranche avec celle des pays voisins.
"Je ne crois pas que le moment soit venu" : le Premier ministre Édouard Philippe a fermé la porte, jeudi 28 mai, à la reprise des championnats de sports professionnels en France, interrompus par le coronavirus, alors qu'ailleurs en Europe, les autorités préparent le redémarrage du football.
"Je ne crois pas que le moment soit venu (pour reprendre la saison), j'espère qu'il viendra bientôt, et que le début de la saison prochaine pourra s'effectuer dans des conditions normales", a indiqué le chef du gouvernement, en présentant la deuxième étape du plan de déconfinement.
"Il ne m'appartient pas de me prononcer sur des décisions des ligues et fédérations. Les championnats, pendant deux mois et demi, ont été interrompus pour d'excellentes raisons", a-t-il aussi dit.
L'Angleterre, l'Italie et l'Espagne dans le sillage de l'Allemagne
La décision d'arrêter la compétition, que lui-même a défendue devant les députés le 28 avril, est notamment contestée par le club de football de Lyon. Son président, Jean-Michel Aulas, milite pour redémarrer la Ligue 1, comme l'a fait l'Allemagne avec son championnat.
L'Angleterre, l'Italie et l'Espagne vont également suivre en juin l'exemple de Bundesliga. Édouard Philippe a aussi évoqué la possibilité de reprendre l'entraînement le 2 juin pour les professionnels, dans le cadre d'un protocole médical "strict". Une annonce qui conforte les plans des clubs de L1, qui espèrent retrouver les terrains en juin et démarrer la saison 2020-21 en août.
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