La Maison Blanche cherchait alors à obtenir des informations sur une éventuelle implication de Hunter Biden, le fils de l’ex-vice-président Joe Biden, dans des faits de corruption.
La cible de Rudy Giuliani
Le mois dernier, l’ancienne ambassadrice avait témoigné à huis clos devant une commission du Congrès. Elle s’était alors décrite comme la cible d’une campagne de diffamation menée par l’avocat personnel du président américain, Rudolf Giuliani et de ses collaborateurs. Selon elle, ces derniers la voyaient comme un obstacle à la campagne de réélection de Donald Trump. Elle avait aussi précisé que des personnes liées à des schémas de corruption en Ukraine auraient pu être intéressées par son limogeage.
Les camps républicains et démocrates se préparent à son audition alors qu’elle sera, ce vendredi 15 novembre, l’unique témoin entendue. Selon plusieurs journaux américains, les démocrates attendent d’elle qu’elle apporte une note d’émotion au Congrès.
De leur côté, les républicains insisteront sans doute sur le fait que la diplomate n’était au courant ni des détails concernant la préparation d’une rencontre entre le président américain et son homologue ukrainien ni du gel d’une aide militaire qui aurait été conditionnée à l’ouverture d’une enquête sur Joe Biden et son fils, ni de l’entretien téléphonique entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky le 25 juillet, à l’origine de cette procédure de destitution. Et pour cause, Marie Yovanovicth avait été limogée deux mois plus tôt.
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