Devant la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, jeudi 25 septembre, Hassan Rohani a réitéré son intention de poursuivre les négociations pour parvenir rapidement à un accord sur le nucléaire. Le président iranien a également questionné les intentions des Occidentaux qui participent actuellement aux frappes militaires en Irak et en Syrie.
Avec notre envoyée spéciale à New York, Anne Corpet
Le président iranien affiche sa bonne volonté, évoque la nécessité de coopérer avec l'Occident pour aboutir à une relation de confiance, mais il sait aussi adresser de discrètes mises en garde. « Nous sommes unis face à l'extrémisme », déclare-t-il ainsi avant de glisser : « Certaines agences de renseignement ont armé des hommes fous qui n'épargnent personne. Ceux qui ont contribué à ce phénomène doivent s'en excuser. »
Hassan Rohani ne condamne pas directement l'action armée de la coalition en Irak et en Syrie, mais il se dit perplexe, et prévient : « Si les pays qui se réclament de la coalition continuent à espérer l’hégémonie dans la région, cela constituerait une erreur stratégique. Il est évident que les pays de la région connaissent mieux leurs problèmes. Ce sont eux qui sont les mieux placés pour former une coalition. C’est à eux d’assumer leurs responsabilités, de combattre la violence et le terrorisme. »
Dossier nucléaire
Sur le dossier nucléaire, Hassan Rohani assure vouloir aboutir, mais dénonce avec virulence les sanctions qui visent son pays. « Elles s'inscrivent dans la lignée des erreurs stratégiques, elles provoquent la haine de ceux qui les imposent », lance-t-il à la tribune avant de réclamer souplesse et motivation à ses interlocuteurs dans les négociations. Le président iranien plaide pour un rapide accord définitif et déclare : « Ce serait une occasion unique pour l'Occident, un jalon essentiel pour une collaboration multilatérale efficace dans le règlement de tous les conflits. »
Sur ce dernier point, une rencontre doit avoir lieu ce jeudi entre le secrétaire d'Etat américain John Kerry, son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, et la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
2 Commentaires
Fatou
En Septembre, 2014 (08:56 AM)Mes Condoléance
En Septembre, 2014 (10:30 AM)l avénement de l imame bélliqueux térroriste ! pauvre iran prison à ciel ouvert
y a que vs iranien qui pourrez vous révoltez contre la guestapo en turban !
iran jadis du sha beau pays civilisé aimé et respecté
mollah satanique on plongé l iran dans les ténébres ! puisse grace divine débarassé l iran des mollah AMINE
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