Le médecin de la Maison blanche Sean Conley estime que le président américain a «bien réagi au traitement». Ce dernier envisage un meeting électoral en Floride dès samedi.
Samedi marquera le dixième jour depuis que le milliardaire républicain a été testé positif, et «sur la base de la trajectoire des diagnostics avancés que l'équipe mène, je m'attends à ce que le président puisse reprendre ses activités publiques à ce moment-là sans risque», a affirmé Sean Conley dans un bref compte-rendu, communiqué par l'exécutif américain.
Le président «a globalement extrêmement bien réagi au traitement», et «depuis qu'il est rentré chez lui, ses examens médicaux sont restés stables et n'affichent aucune indication selon laquelle la maladie progresserait», a-t-il aussi dit. Impatient de reprendre sa campagne électorale et soucieux de donner l'image d'un président en pleine forme, Donald Trump a regagné la Maison Blanche lundi soir et répète depuis se sentir très bien.
Sur Fox News jeudi soir, le président américain a affirmé qu'il envisageait de participer à un meeting de campagne dès samedi, possiblement en Floride, un Etat-clé pour la présidentielle du 3 novembre. «Je pense que je vais essayer de faire un meeting de campagne samedi soir, si on a assez de temps pour l'organiser, mais nous voulons avoir un meeting, probablement en Floride, samedi soir», a-t-il dit.
Mené dans les sondages par son rival démocrate Joe Biden à 26 jours de la présidentielle, le tribun veut reprendre sa campagne, brusquement interrompue par la maladie, le 2 octobre. Hospitalisé vendredi soir, il était rentré trois jours plus tard, dans une mise une scène théâtrale, à la Maison Blanche. Après plusieurs vidéos débridées postées sur son compte Twitter, Donald Trump avait donné jeudi matin son premier entretien depuis ce diagnostic. Une interview décousue de plus d'une heure sur Fox Business, dans laquelle il avait, pèle-mêle, qualifié de «monstre» la démocrate Kamala Harris - première colistière noire qui pourrait devenir la première femme vice-présidente des Etats-Unis - de «déficient intellectuellement» Joe Biden, mais aussi, de manière très inhabituelle, pris à partie deux de ses ministres les plus loyaux, Mike Pompeo et Bill Barr.
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