Alors que les États-Unis comptent une soixantaine de cas de coronavirus, Donald Trump donnait hier une conférence de presse pour faire un point sur la situation.Entouré de Mike Pence et de spécialistes de la santé, le président américain a tenté de rassurer.
Tout va se terminer, répète Donald Trump encore et encore. Face aux journalistes rassemblés à la Maison Blanche, le président américain liste les mesures de précaution déjà mises en place comme l’interdiction d’entrer sur le territoire aux voyageurs non américains venant de Chine, les contrôles renforcés dans les aéroports.
Donald Trump l’assure, les autorités du pays sont prêtes à gérer tous les scénarios : « Nous sommes parfaitement prêts, volontaires et opérationnels, c’est la formule qu’on utilise. On est prêts pour tout, même en cas d’épidémie à grande échelle. Mais, honnêtement, je ne pense pas qu’on en arrivera là ».
«Nous avons interdit l’entrée sur notre territoire de voyageurs venant de Chine. Nous surveillons de près ceux venant d’autres zones touchées. Nous avons placé en quarantaine ceux qui sont touchés ou représentent un risque. Nous travaillons sur le développement d’un vaccin. La situation est sous contrôle. Il se peut que le virus se propage encore, ou peut-être pas… On verra. Mais quoi qu’il arrive, nous sommes prêts»
Donald Trump
Donald Trump
Pour le président américain, il ne faut pas céder à la panique. Il rappelle que d’autres maladies plus communes font plus de victimes : « La grippe tue chaque année entre 25 000 et 69 000 personnes dans notre pays. La grippe ! Alors que, pour le moment, les malades du corona que nous avons se remettent bien ».
Donald Trump a nommé son vice-président Mike Pence à la tête de l’équipe qui doit gérer la situation. « Je charge Mike Pence » de la réponse face à l'épidémie, a-t-il déclaré, car, selon lui, il est un « expert » pour avoir dirigé en 2014 la lutte face un autre coronavirus, le Mers, lorsqu'il était gouverneur de l'Indiana.
Il a également annoncé que le Congrès se préparait à débloquer plusieurs millions pour faire face à l’épidémie.
Par ailleurs, les États-Unis et la Corée du Sud ont reporté jeudi des exercices militaires en raison de l'épidémie de coronavirus, a annoncé le commandement des forces conjointes, alors que Séoul a fait état de 334 nouveaux cas, soit un total de 1 595 cas en Corée du Sud. La décision a été prise après que Séoul a déclaré son plus haut niveau d'alerte « grave » sur le virus, a indiqué le commandement des forces conjointes dans un communiqué, ajoutant que les manoeuvres en Corée du Sud avaient été reportées « jusqu'à nouvel ordre ». Les États-Unis disposent de 28 500 militaires en Corée du Sud pour protéger ce pays d'Extrême-Orient face à son voisin du Nord.
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