Des chercheurs estiment à 75% le risque de voir le virus de la fièvre Ebola atteindre la France d'ici 20 jours et à 50% pour la Grande-Bretagne, rapporte Le Figaro. Ces projections sont fondées sur les données connues de propagation du virus et sur l'hypothèse d'un trafic aérien inchangé. Mais en modifiant cette variable, le risque diminue.
Alors qu'un premier cas d'Ebola a été diagnostiqué cette semaine hors d'Afrique, au Texas, le directeur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), le Dr Tom Frieden, se veut rassurant : "Je n'ai aucun doute sur le fait que nous contrôlerons l'importation de ce cas d'Ebola pour l'empêcher de se propager largement dans le pays." Le virologue Jean-François Delfraissy, interrogé par le Nouvel Obs, est du même avis : dans les pays développés, "l'épidémie va être circonscrite très vite. Le risque de développement d'Ebola, chez nous comme aux Etats-Unis, n'est pas nul mais est extrêmement faible".
La transmission du virus se fait par contact direct avec le sang, les liquides biologiques (sueur, salive, sang, urine, sperme etc.) ou les tissus des personnes infectées. L'infection peut donc aussi se transmettre par le biais d'objets souillés (draps, vêtements, seringues) et les cadavres. L'épidémie d'Ebola – la plus grave depuis l'identification du virus en 1976 – a déjà tué plus de 3 300 personnes en Afrique de l'Ouest, selon un dernier bilan de l'OMS.
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