Steve Bannon vient s’ajouter à la longue liste des ex-collaborateurs de Trump accusés ou inculpés pour fraude, parjure, violation des lois et autres. Plusieurs sont en détention ou assignés à résidence.
Si on est sûr d’une chose, c’est que Donald Trump sait s’entourer. Au sein de la garde rapprochée du président américain, cinq de ses collaborateurs ont eu des démêlés avec la justice. Ceux-ci interviennent dans l’affaire de l’ingérence russe dans les élections présidentielles américaines de 2016 : l’affaire du Russiagate. Steve Bannon vient grossir les rangs des accusés ce jeudi 20 août : il vient d’être arrêté dans le cadre d’un programme de collecte de fonds en ligne selon la procureure fédérale de Manhattan.
Paul Manafort : condamné
Paul Manafort, conseiller en communication ou doreur d’image, a soutenu Gerald Ford, Ronald Reagan et George H.W. Bush. Il est l’ancien directeur de la campagne de 2016 de Trump, et a été condamné à sept ans et demi de prison. Un rapport du Sénat diffusé le 18 août, confirme que le lobbyiste américain avait partagé des informations confidentielles avec un membre des services secrets russes. Cette collaboration avait été dévoilée lors de l’affaire du Russiagate. Manafort purge actuellement une peine de sept ans et demi dans une résidence surveillée après avoir quitté (pour cause de Covid-19) la prison de Pennsylvanie dans laquelle il était incarcéré. Dès 2016 Trump s’indignait de cette chasse aux sorcières.
Roger Stone : condamné
Roger Stone, appelé princes des ténèbres par ses ennemis, est un fidèle de la première heure de Trump. Il est aux côtés des Républicains depuis ses 12 ans, et a travaillé pour Richard Nixon, Ronald Reagan et George Bush. Roger Stone voue une admiration si forte au président Nixon qu’il a un tatouage à son effigie dans le dos. Son nom a également été cité dans l’affaire du Watergate en 1972.
Cet ancien conseiller de Trump, parfois comparé à un méchant de James Bond, a été arrêté à son domicile par le FBI en janvier 2019, pour son implication dans l’affaire des ingérences russes dans la campagne 2016. Le 20 février dernier, il a été reconnu coupable et condamné à 40 mois de prison. Le président américain a décidé le 10 juillet de commuer sa peine : la condamnation n’est pas effacée de son casier judiciaire, mais il est libre.
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