Neuvième allocution télévisée d'Emmanuel Macron ce mardi 9 novembre: le président a fait deux annonces sur le plan sanitaire : la dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 pour les personnes âgées et fragiles pour continuer de bénéficier d'un passe sanitaire valide et la campagne de rappel élargie à partir de décembre au plus de 50 ans. Mais Emmanuel Macron a consacré la plus grande part des 27 minutes de son intervention à défendre son bilan et esquisser les pistes de sa future campagne.
Dix-huit ! C'est le nombre de fois qu'Emmanuel Macron a prononcé le mot « travail ». Une valeur qu'il replace au cœur de son discours dans l'optique de la présidentielle. « Aujourd’hui, comme hier, vous le voyez, le travail continue d’être notre boussole, le fil rouge de notre action »
Dix-huit ! C'est le nombre de fois qu'Emmanuel Macron a prononcé le mot « travail ». Une valeur qu'il replace au cœur de son discours dans l'optique de la présidentielle. « Aujourd’hui, comme hier, vous le voyez, le travail continue d’être notre boussole, le fil rouge de notre action »
Certes, la réforme des retraites est définitivement abandonnée - « Les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour relancer ce chantier » - mais celle de l'assurance-chômage est maintenue. « Les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active, verront leur allocations suspendues ».
« Relancer la construction de réacteurs nucléaires »
Emmanuel Macron met la barre à droite, il annonce aussi la couleur sur la lutte pour la neutralité carbone: elle passe forcément par une relance du nucléaire. « Pour garantir l’indépendance énergétique de la France, pour garantir l’approvisionnement électrique de notre pays, nous allons, pour la première fois depuis des décennies, relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer de développer des énergies renouvelables. »
A gauche, les écologistes dénoncent cette décision de relancer la construction de nouvelles centrales nucléaires. Julien Bayou est le secrétaire général d'Europe Ecologie les Verts: « Je ne suis pas surpris, mais, je suis scandalisé. Ce n'est au président d'annoncer comme ça, sans aucun débat de nous engager sur la voie dangereuse d'un programme nucléaire. (...) C'est vraiment faire fausse route que de s'entêter dans le nucléaire ».
Enfin, Emmanuel Macron a visé l'extrême-droite en fustigeant le « retour au nationalisme ». Derniers mots d'un Président qui enfile peu à peu les habits de candidat.
"Il a surtout cherché à séduire un électorat (...) Il a tenu un discours de candidat en campagne présidentielle"
Emmanuel Macron met la barre à droite, il annonce aussi la couleur sur la lutte pour la neutralité carbone: elle passe forcément par une relance du nucléaire. « Pour garantir l’indépendance énergétique de la France, pour garantir l’approvisionnement électrique de notre pays, nous allons, pour la première fois depuis des décennies, relancer la construction de réacteurs nucléaires dans notre pays et continuer de développer des énergies renouvelables. »
A gauche, les écologistes dénoncent cette décision de relancer la construction de nouvelles centrales nucléaires. Julien Bayou est le secrétaire général d'Europe Ecologie les Verts: « Je ne suis pas surpris, mais, je suis scandalisé. Ce n'est au président d'annoncer comme ça, sans aucun débat de nous engager sur la voie dangereuse d'un programme nucléaire. (...) C'est vraiment faire fausse route que de s'entêter dans le nucléaire ».
Enfin, Emmanuel Macron a visé l'extrême-droite en fustigeant le « retour au nationalisme ». Derniers mots d'un Président qui enfile peu à peu les habits de candidat.
"Il a surtout cherché à séduire un électorat (...) Il a tenu un discours de candidat en campagne présidentielle"
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