Quelque 9,6 millions d'euros par an. C'est ce que coûte à l'Etat les trois anciens présidents de la république, selon une nouvelle évaluation du député PS René Dosière. "La réponse à ma question écrite au ministère de l'Intérieur sur le coût de la sécurité, longtemps attendue (pendant 17 mois!), permet d'ajuster les calculs que j'avais effectués le 27 janvier 2015 et qui s'élevaient à 6,2 millions", a écrit jeudi sur son blog ce scrutateur des dépenses de l'Etat.
Valéry Giscard d'Estaing arrive en tête avec des frais qui s'élèvent à 3,9 millions par an. Avec 3,3 millions, Nicolas Sarkozy est second, devant Jacques Chirac qui coûte 2,4 millions à l'Etat. Les anciens présidents bénéficient d'un appartement de fonction meublé au service duquel sont affectés deux personnes. Ils ont droit à deux policiers pour leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents
1,3 million d'euros pour la propriété de Giscard
La surveillance de la propriété de Valéry Giscard d'Estaing à Authon, dans le Loir-et-Cher par des gendarmes revient ainsi à 1,3 million d'euros par an, celle du château de Jacques Chirac à Bity, en Corrèze à 502.407 euros.
Nicolas Sarkozy n'a pas de propriété de ce type. Pour la seule sécurité rapprochée plus celle des domiciles parisiens, assurées par la police nationale et les CRS, Nicolas Sarkozy est l'ancien président qui coûte le plus cher (1,79 million), devant Valéry Giscard d'Estaing (1,13 million) et Jacques Chirac (800 756 euros). La surveillance du domicile de Jacques Chirac aurait été supprimée depuis juillet 2010, selon les éléments rapportés par le député socialiste
François Hollande a demandé au Premier président de la Cour des comptes et au vice-président du Conseil d'Etat de lui faire des propositions sur le statut des anciens présidents, a noté René Dosière. Le statut d'ancien président est réglé "sur la seule base d'une lettre personnelle" en 1985 de Laurent Fabius, alors Premier ministre, à Valéry Giscard d'Estaing, avait rappelé l'élu PS en 2015. René Dosière a déposé auprès du groupe socialiste une proposition de résolution pour "clarifier, préciser et limiter les avantages consentis par la Nation envers ses anciens présidents".
Lexpress.fr
Quelque 9,6 millions d'euros par an. C'est ce que coûte à l'Etat les trois anciens présidents de la république, selon une nouvelle évaluation du député PS René Dosière. "La réponse à ma question écrite au ministère de l'Intérieur sur le coût de la sécurité, longtemps attendue (pendant 17 mois!), permet d'ajuster les calculs que j'avais effectués le 27 janvier 2015 et qui s'élevaient à 6,2 millions", a écrit jeudi sur son blog ce scrutateur des dépenses de l'Etat.
Valéry Giscard d'Estaing arrive en tête avec des frais qui s'élèvent à 3,9 millions par an. Avec 3,3 millions, Nicolas Sarkozy est second, devant Jacques Chirac qui coûte 2,4 millions à l'Etat. Les anciens présidents bénéficient d'un appartement de fonction meublé au service duquel sont affectés deux personnes. Ils ont droit à deux policiers pour leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et sept collaborateurs permanents
1,3 million d'euros pour la propriété de Giscard
La surveillance de la propriété de Valéry Giscard d'Estaing à Authon, dans le Loir-et-Cher par des gendarmes revient ainsi à 1,3 million d'euros par an, celle du château de Jacques Chirac à Bity, en Corrèze à 502.407 euros.
Nicolas Sarkozy n'a pas de propriété de ce type. Pour la seule sécurité rapprochée plus celle des domiciles parisiens, assurées par la police nationale et les CRS, Nicolas Sarkozy est l'ancien président qui coûte le plus cher (1,79 million), devant Valéry Giscard d'Estaing (1,13 million) et Jacques Chirac (800 756 euros). La surveillance du domicile de Jacques Chirac aurait été supprimée depuis juillet 2010, selon les éléments rapportés par le député socialiste
François Hollande a demandé au Premier président de la Cour des comptes et au vice-président du Conseil d'Etat de lui faire des propositions sur le statut des anciens présidents, a noté René Dosière. Le statut d'ancien président est réglé "sur la seule base d'une lettre personnelle" en 1985 de Laurent Fabius, alors Premier ministre, à Valéry Giscard d'Estaing, avait rappelé l'élu PS en 2015. René Dosière a déposé auprès du groupe socialiste une proposition de résolution pour "clarifier, préciser et limiter les avantages consentis par la Nation envers ses anciens présidents".
9 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (17:12 PM)Loft
En Avril, 2016 (18:11 PM)Une République démocratique ne peut tolérer des passes droits, de la complaisance et de l'abus dans les dépenses publiques même si c'est pour d'anciens Chefs d'Etat qui ont servi leurs pays.
En comparaison il aurait été incroyable de connaître le traitement consacré aux 4 anciens chefs d'Etat américains en vie, Bush père et fils, Jimmy Carter et Clinton.
Anonyme
En Avril, 2016 (19:41 PM)Abou
En Avril, 2016 (20:00 PM)On ne les voit ensemble qu'à travers des photos...maudite Afrique
Anonyme
En Avril, 2016 (20:22 PM)Abou
En Avril, 2016 (20:40 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (20:59 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (23:28 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:36 AM)Participer à la Discussion