Le groupe France Télévisions confirme officiellement qu'il supprimera 1 000 postes d'ici fin 2022, la direction et les syndicats ont commencé à négocier lundi. L'information avait déjà circulé, elle est la conséquence des mesures d'économies demandées par l'Etat.
Mille postes en moins d'ici quatre ans, c'est le prix à payer par France Télévisions sommée par l'Etat de faire 160 millions d'euros d'économies d'ici à 2022.
La direction et les syndicats travaillent à un plan de rupture conventionnelle collective, une disposition rendue possible par la réforme du Code du travail. Il n'y aura pas de départs contraints, précise la direction.
L’Etat aurait accepté de mettre la main à la poche pour payer des indemnités de départs volontaires. France Télévisions compte aujourd'hui un peu moins de 9 700 collaborateurs. La direction des ressources humaines expliquait dès le mois de décembre qu'il fallait recomposer les équipes. C'est à dire faire partir les effectifs les plus âgés - la moitié des salariés du groupe a plus de 50 ans -, afin de permettre le recrutement de profils plus jeunes et numériques.
Le plan pourrait prendre la forme de 2 000 départs pour 1 000 embauches plus conformes aux besoins. Objectif : mieux accompagner l'investissement de France Télévisions dans lenumérique dont l'enveloppe va être multipliée par deux.
Delphine Ernotte, présidente de l'entreprise audiovisuelle, expliquait déjà au début de l'été qu'il faudrait refonder le modèle social de France Télévisions. L'entreprise publique a déjà connu deux plans de départs volontaires et réduit ses effectifs de 800 postes depuis 2012.
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