Selon les mêmes sources, « l’ordre d’arrestation de Halifa Sallah est venu d’en haut ». Et pour cause, précisent-elles, « la police à la station de Yundum, où il est détenu, ne pouvait même pas expliquer les raisons de son arrestation ». Mais vraisemblablement, les autorités gambiennes semblent soupçonner M. Sallah de mener une enquête sur les violations des droits de l’homme à l’Ouest du pays. Puisque, « M. Sallah a été arrêté (...), peu après son retour de l’Ouest du pays où il a rendu visite ces derniers jours à des populations qui se sont plaintes de violations de droits de l’Homme », précise-t-on sur place devant ses militants venus réclamer sa libération
Agé de 56 ans, M. Sallah est le leader de l’Alliance nationale pour la démocratie et le développement (NADD), principale coalition d’opposition, regroupant six partis. Egalement, M. Sallah apparaît comme un des opposants les plus virulents au régime de Jammeh.
Réagissant sur les ondes de la Rfm, Alioune Tine, secrétaire général de la Rencontre Africaine des Droits de l’Homme (Raddho) se dit "outré par ce coup de force des autorités gambiennes" ; non sans interpeller la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qu’il invite à intervenir pour faire libérer M. Sallah.
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