Le bureau de l’ONU en Haïti a exprimé ce mercredi son inquiétude face à l’embrigadement d’ enfants par les gangs. La représentation des Nations unis à Port-au-Prince s’inquiète de ce recrutement qui constitue « une des six violations graves du droit de l’enfant ».
Depuis plusieurs décennies, les bandes armées sévissent dans les quartiers pauvres de Port-au-Prince et ont drastiquement accru leur emprise dans tout le pays ces dernières années, multipliant assassinats et enlèvements crapuleux. Fin avril, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant un enfant d’une dizaine d’années, le visage masqué, exhibant une arme automatique de gros calibre.
Des quartiers inaccessibles
L’ONU a ainsi dénoncé l’enrôlement d’enfants dans la criminalité organisée alors que les affrontements entre gangs paralysent désormais aussi la banlieue nord et est de Port-au-Prince. Le bureau local a condamné « la violence des gangs armés depuis le 24 avril, […] tuant des dizaines d’Haïtiens et blessant et déplaçant des milliers d’autres ».
Entre le 24 avril et le 2 mai, au moins 39 personnes auraient en effet été tuées, 68 blessées et 8 portées disparues dans cette zone. Au moins 9.000 habitants ont en outre été contraints de fuir précipitamment ces quartiers en raison des violences, selon la protection civile haïtienne. « 48 écoles, 5 centres médicaux et 8 marchés ont été fermés à cause de la situation », ont précisé les autorités.
L’établissement d’un bilan humain précis est encore impossible car les équipes médicales et caritatives ne peuvent se rendre dans ces quartiers, où les fusillades résonnent quotidiennement. La police nationale et le gouvernement ne se sont pas encore exprimés sur cette flambée de violence qui empêche actuellement toute sortie sécurisée de la capitale par voie routière.
Depuis plusieurs décennies, les bandes armées sévissent dans les quartiers pauvres de Port-au-Prince et ont drastiquement accru leur emprise dans tout le pays ces dernières années, multipliant assassinats et enlèvements crapuleux. Fin avril, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant un enfant d’une dizaine d’années, le visage masqué, exhibant une arme automatique de gros calibre.
@BINUH_UN condamne la violence des gangs armés depuis le 24 avril qui affecte les communes du Nord & Nord-Est de Port-au-Prince, tuant des dizaines d’Haïtiens et blessant et déplaçant des milliers d’autres.
— BINUH (@BINUH_UN) May 4, 2022
Des quartiers inaccessibles
L’ONU a ainsi dénoncé l’enrôlement d’enfants dans la criminalité organisée alors que les affrontements entre gangs paralysent désormais aussi la banlieue nord et est de Port-au-Prince. Le bureau local a condamné « la violence des gangs armés depuis le 24 avril, […] tuant des dizaines d’Haïtiens et blessant et déplaçant des milliers d’autres ».
Entre le 24 avril et le 2 mai, au moins 39 personnes auraient en effet été tuées, 68 blessées et 8 portées disparues dans cette zone. Au moins 9.000 habitants ont en outre été contraints de fuir précipitamment ces quartiers en raison des violences, selon la protection civile haïtienne. « 48 écoles, 5 centres médicaux et 8 marchés ont été fermés à cause de la situation », ont précisé les autorités.
L’établissement d’un bilan humain précis est encore impossible car les équipes médicales et caritatives ne peuvent se rendre dans ces quartiers, où les fusillades résonnent quotidiennement. La police nationale et le gouvernement ne se sont pas encore exprimés sur cette flambée de violence qui empêche actuellement toute sortie sécurisée de la capitale par voie routière.
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L'activiste
En Mai, 2022 (16:36 PM)Participer à la Discussion