La démission de Nicolas Hulot continue de faire parler. Deux semaines après l'annonce choc du désormais ex-ministre français de l'Écologie au micro de France Inter, un membre du gouvernement assure que son ancien collègue gardait en permanence sur lui une lettre de démission rédigée il y a plusieurs mois.
La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est cette réunion de haut niveau sur la chasse organisée par Emmanuel Macron et à laquelle était convié Thierry Coste, conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). "Une personne qui n' n'avait rien à faire là", selon Nicolas Hulot. "Ça va paraitre anecdotique mais pour moi c'était symptomatique et c'est probablement un élément qui a achevé de me convaincre que ça ne fonctionne pas comme ça devrait fonctionner."
Un épisode qui a définitivement clôturé un processus de réflexion entamé depuis plusieurs mois. La révélation du magazine Ebdo en février d'une plainte pour viol déposée à l'encontre de Nicolas Hulot en 2008 a poussé l'élu écologiste à rédiger une lettre démission précieusement conservée depuis lors. "Je lui avais demandé de la déchirer.
Mais rien à faire, il ne voulait pas", avance un ministre, désireux de garder l'anonymat, dans les colonnes du Parisien. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a, lui, à nouveau évoqué publiquement cette démission surprise, non sans humour. "Souvent, moi le matin, j'écoute France Inter.. Oui je sais., parfois ça crée des surprises. Merci", a-t-il plaisanté devant les députés de la majorité à Tours.
1 Commentaires
Anonyme
En Septembre, 2018 (13:08 PM)Participer à la Discussion