Les travaux de consolidation de ce monument emblématique se poursuivent et l’énorme échafaudage de presque 300 tonnes, installé pour des travaux de restauration avant l’incendie, risque toujours de s’effondrer. Il constitue aujourd’hui la principale menace pesant sur le chantier. Des travaux de sécurisation ont permis de le renforcer avant son démontage, qui devrait débuter en janvier.
"On ne peut pas dire que Notre-Dame est sauvée"
Autre source de préoccupation, il reste beaucoup de débris de bois et de métal sur les voûtes.
"On ne sait pas ce qui va se passer lorsqu’on aura retiré les charbons de bois, les pièces de charpentes, les différents éléments métalliques [accumulés au-dessus des voûtes]… Donc aujourd’hui, on ne peut pas dire que Notre-Dame est sauvée", confie l’architecte en chef de la restauration de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, qui scrute cette partie de la cathédrale avec attention.
Côté finances, près de 50 millions d’euros ont déjà été engagés sur ce chantier, dont la fin est prévue d’ici cinq ans.
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