Moins de 48 heures après le double attentat contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées dans la capitale du Burkina Faso, un incident a eu lieu tard cette nuit dans la zone de Ouaga 2000. Mais deux versions s'opposent.
Moins de 48 heures après la double attaque qui a visé l'ambassade de France et l'état-major des armées à Ouagadougou, un incident s'est produit cette nuit dans la capitale burkinabè sans qu'on sache encore exactement ce qu'il s'est passé.
Ce dimanche matin, une source gouvernementale nous affirmait que trois individus avaient tenté cette nuit de forcer un contrôle du GSPR, la garde présidentielle, à l’intersection du boulevard Zagre et de l’avenue Khadafi qui mène au palais présidentiel. Deux des individus se sont échappés. Le troisième, interpellé, a été tué vers 4h du matin alors qu'il tentait de saisir l’arme d’un des gardes pour s’enfuir.
Mais cette version est désormais contredite par une autre, émanant du service de communication de la gendarmerie. Celle-ci ne parle que d’un seul homme tué au niveau du poste de contrôle du GSPR. Selon nos sources, il a été abattu après des tirs de sommation qu’il n’a pas voulu respecter.
On ne sait pas encore si cette affaire est liée à la double attaque de vendredi. Les forces de défense et de sécurité sont en tout cas sur la défensive, d'autant plus que les premiers éléments de l'enquête ont montré que la majorité des terroristes abattus étaient burkinabè. Ces versions contradictoires et cette situation confuse témoignent de la grande fébrilité dans laquelle se trouve Ouagadougou.
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