Israël a répliqué, tôt vendredi, à l’attaque de drones et de missiles lancée le 13 avril par l’Iran contre son territoire. Téhéran s’employait cependant à minimiser l’ampleur de cette réponse, dont la nature et les modalités demeuraient incertaines au matin. Des explosions ont été rapportées près de la ville d’Ispahan (centre), qui abrite plusieurs sites militaires, y compris nucléaires et balistiques. Le 14 avril, des tirs de missiles avaient été filmés depuis ces lieux, qui étaient dirigés vers au moins une base de l’armée de l’air israélienne.
Un habitant de la ville d’Ispahan raconte avoir senti des secousses puissantes et avoir cru d’abord « qu’il s’agissait d’un séisme. » L’agence de presse Fars, affiliée aux gardiens de la révolution, évoque « trois explosions entendues près de la base de chasse de l’armée à Ispahan » et affirme que la défense aérienne a été activée contre un possible drone. Elle précise qu’un autre objet volant suspect a également activé ces défenses à Tabriz (nord-ouest), à quelques kilomètres d’une raffinerie. En l’état, et sans préjuger de la létalité de l’attaque, il apparaît que l’Etat hébreu a choisi une réponse relativement discrète, laissant à Téhéran la possibilité de ne pas y répliquer
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Citoyen
En Avril, 2024 (14:33 PM)Participer à la Discussion