Les Jeux Olympiques de Rio ont officiellement débuté vendredi soir (la nuit dernière en France) avec une cérémonie d'ouverture très festive au stade Maracanã, rythmée par de la bossa nova et une volonté d'envoyer un message d'apaisement social.
«The Girl from Ipanema»
Incarnée par Gisele Bündchen, qui a traversé le terrain du Maracanã au son de la célèbre chanson composée par le carioca Tom Jobim. Pas de mots, simplement la démarche classieuse de la désormais ex-mannequin, dont le sillage a progressivement dessiné des monuments de l’architecte Oscar Niemeyer, le plus reconnu du Brésil.
La voix des favelas
A la droite de la tribune officielle, entre les virages du stade, se dressent plusieurs bâtiments, représentant les favelas, avant que de nombreux danseurs ne viennent les escalader et se lancer dans une «battle» tout en rythme depuis les toits. Plusieurs couleurs donnent de l’éclat et ajoutent à la chaleur de ce tableau, bientôt complété par le duo formé par Marcelo D2 (jeune chanteur mixant hip-hop et samba) et Zeca Pagodinho, artiste brésilien populaire depuis plus d’une trentaine d’années.
Un feu d'artifice dansant
Le groupe de danseurs présent sur les favelas rejoint le centre de la pelouse, où d’autres groupes de danseurs, chacun dans un carré lumineux, se confrontent pour imposer leur style.
Plusieurs centaines de figurants viennent alors se joindre à eux, pour former une grande troupe commune de 1500 personnes, qui embrasent alors les tribunes du Maracanã au son de «Pais Tropical». Des feux d’artifice ponctuent le final du morceau, entonné ensuite par la majorité des 75.000 spectateurs présents. Hashtag chair de poule.
Le président par intérim du Brésil conspué
Comme le veut la tradition, avant que le drapeau puis la flamme olympiques fassent leur entrée dans le stade, le président du pays hôte annonce officiellement l'ouverture des Jeux. La prise de parole de Michel Temer, qui a duré à peine une trentaine de secondes, a provoqué des sifflets et des huées dans les gradins.
Alors qu'une procédure de destitution est engagée contre Dilma Roussef, pour maquillage de comptes publics, Temer est mis est cause dans une affaire de corruption. Les JO ne sont pas forcément une parenthèse dorée.
L'émotion de «Guga»
Gustavo Kuerten est entré dans le stade en portant la flamme olympique. (Reuters)
La flamme olympique a fait son entrée au Maracanã au bras de Gustavo Kuerten. L'ex-tennisman, victorieux de Roland-Garros, n'est finalement pas celui qui est allé allumer la vasque, contrairement à certains pronostics. Mais il était visiblement très ému de prendre part à cette cérémonie, retenant ses larmes.
5 Commentaires
Thiecos13
En Août, 2016 (23:08 PM)Thiecos13
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