Selon "Le Canard enchaîné", trois services de renseignement français avaient signalé les agissements du meurtrier du prêtre Jacques Hamel avant l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le meurtre du prêtre Jacques Hamel au sein même de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) avait fortement choqué l'opinion. Dans son édition de ce mercredi, "Le Canard enchaîné" remet aujourd'hui en cause la responsabilite de l'État français.
Des notes rédigées Le quotidien affirme désormais qu'au moins trois départements des services de renseignement français avaient signalé le comportement menaçant d'Adel Kermiche avant son passage à l'acte, relate France info. Des notes à son sujet avaient en effet été rédigées. Étrangement, elles n'avaient pas été prises en compte par les autorités.
Fiches "secret-défense"
La Direction du renseignement militaire (DRM) avait ainsi classé trois fiches "secret-défense" pour attirer l'attention sur les menaces proférées par le terroriste sur la messagerie cryptée Telegram. La cellule compétente de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) n'avait eu connaissance de ces notes que "quelques heures avant le meurtre" le 26 juillet 2016, précise la source.
Paris
La Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) pistait également Adel Kermiche sur Telegram. Mauvaise procédure? En outre, le "Canard enchaîné" ajoute que le Service central du renseignement territorial (SCRT) avait, le 21 juillet 2016, transmis une note accompagnée d'une photo d'Adel Kermiche et destinée à "tous les services de police". Selon la quotidien, ni la DRM, ni le SCRT n'auraient en revanche eu recours à la procédure d'urgence adéquate pour garantir la diffusion optimale de cette information cruciale relative à une attaque "imminente".
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