L'Iran va poursuivre "avec force" l'enrichissement d'uranium qui est
au centre de son conflit avec la communauté internationale sur son
programme nucléaire controversé, a réaffirmé mercredi la chef de ce
programme Fereydoun Abbassi Davani.
Cette déclaration intervient alors que l'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA) doit se réunir jeudi pour évoquer l'absence de
progrès dans ses efforts visant à lever les doutes sur les activités
nucléaires de Téhéran.
"En dépit des sanctions
(internationales), nous avons pu accroître significativement le nombre
de centrifugeuses (...) ainsi que l'enrichissement, et ce développement
va être poursuivi cette année" (ndlr: l'année iranienne se terminant le
20 mars 2013), a déclaré M. Abbassi Davani cité par plusieurs médias
officiels iraniens.
"Nous allons continuer l'enrichisement
(d'uranium) avec force", a ajouté le responsable de l'Organisation
iranienne de l'énergie atomique. L'Iran est depuis 2007 sous le coup de
sanctions de plus en plus sévères du conseil de sécurité de l'ONU et des
pays occidentaux pour son programme nucléaire, soupçonné par la
communauté internationale d'avoir un objectif militaire en dépit des
dénégations véhémentes de Téhéran.
Six résolutions du Conseil de
sécurité ont enjoint à Téhéran de cesser notamment l'enrichissement
d'uranium, mais les dirigeants iraniens ont toujours affirmé qu'ils ne
cèderaient pas aux sanctions et que l'Iran continuerait à enrichir de
l'uranium conformément aux "droits" que lui donne, selon eux, le Traité
de non-prolifération nucléaire (TNP) dont il est signataire.
Dans
son dernier rapport sur l'Iran, l'AIEA a répété à la mi-novembre
qu'elle n'était "pas en mesure de conclure que tous les matériaux
nucléaires en Iran sont (utilisés) à des fins pacifiques". Le groupe des
5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne plus
l'Allemagne), qui discutent en vain depuis trois ans du dossier
nucléaire iranien avec Téhéran, ont proposé de leur côté la semaine
dernière de reprendre "dès que possible" les négociations au point mort
après l'échec d'une réunion à Moscou en juin. Téhéran n'a pas encore
réagi publiquement à cette proposition.
M. Abbassi Davani a par ailleurs affirmé que l'Iran allait
"prochainement tester avec du combustible virtuel" son réacteur à eau
lourde en construction à Arak (centre). L'AIEA a noté dans son dernier
rapport que Téhéran avait retardé de six mois, au premier trimestre
2014, la date de mise en service de cette installation. "En dépit des
rumeurs (...), les travaux progressent selon le calendrier prévu", a
affirmé le responsable iranien. Il a toutefois ajouté que l'Iran "avance
avec précaution" sur ce projet en raison "des efforts de ses ennemis
pour provoquer des dommages au réacteur", sans donner de détail sur la
nature des menaces redoutées par les ingénieurs iraniens.
Les
efforts de l'Iran pour développer une filière nucléaire à eau lourde,
qui ne nécessite pas d'uranium enrichi mais peut permettre de produire
du plutonium susceptible d'avoir lui aussi un usage militaire, ont
également été condamnés par le Conseil de sécurité de l'ONU et ils sont
suivis de près par l'AIEA. Les installations d'Arak ne sont toutefois
que partiellement sous contrôle de l'agence onusienne, l'Iran ne donnant
qu'épisodiquement à ses inspecteurs l'accès à son site de production
d'eau lourde.
3 Commentaires
Mmg
En Novembre, 2012 (13:48 PM)Procurez-vous l'arme de destruction massive comme tout le monde...
Walay ndéyssane...
Walo
En Novembre, 2012 (15:46 PM)Africain221
En Novembre, 2012 (16:46 PM)ps : communauté internationale????????? ça ne veut rien dire quand on voit que c'est cette communauté interbationale khazar qui attaque des pays souverains au nom de leur droit imperialiste. L' Iran l'opposé des kapos des adeptes de la bete que sont saoudiens et qatari pedophiles et seniles.
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