L'Italie souhaite une modification des traités de l'Union européenne (UE) pour créer une communauté à deux vitesses, avec un groupe de pays allant plus loin dans l'intégration, a expliqué lundi un responsable gouvernemental.
"Il y aurait un cercle plus large qui comprendrait tous les pays" de l'UE "et serait basé sur le marché unique" et ses libertés, dont la libre circulation reconnue par l'accord de Schengen, a déclaré Sandro Gozi, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, dans un entretien publié par La Repubblica.
"Il y aurait un cercle plus large qui comprendrait tous les pays" de l'UE "et serait basé sur le marché unique" et ses libertés, dont la libre circulation reconnue par l'accord de Schengen, a déclaré Sandro Gozi, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, dans un entretien publié par La Repubblica.
"Un second cercle, plus restreint, le coeur de l'Union, serait composé d'une zone euro rénovée et approfondie", a-t-il précisé, avec la nécessité d'avoir "un ministre du Trésor de l'UE" soumis au vote du Parlement européen ainsi qu'une "vraie union économique avec sa propre politique sociale".
Du concret
L'Italie, qui pousse depuis des années vers une plus grande intégration européenne, souhaiterait que les discussions sur ces modifications puissent débuter concrètement en 2017, lors du 60e anniversaire du Traité de Rome de mars 1957 sur la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l'UE.
Du concret
L'Italie, qui pousse depuis des années vers une plus grande intégration européenne, souhaiterait que les discussions sur ces modifications puissent débuter concrètement en 2017, lors du 60e anniversaire du Traité de Rome de mars 1957 sur la Communauté économique européenne (CEE), ancêtre de l'UE.
"Vers la désintégration"
"Si l'Europe reste prisonnière du statu quo, avec la zone euro en difficulté et Schengen mal en point, elle risque la désintégration et le triomphe des populistes", a fait valoir M. Gozi, assurant que la Belgique, Malte, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et la Grèce étaient partants.
"La France partage notre analyse mais maintenant il est temps aussi de partager l'action. Avec l'Allemagne en revanche, nous devons trouver un accord sur le calendrier car Berlin tend à renvoyer (les décisions, ndlr), alors que nous souhaitons arriver à début 2017 déjà prêts" pour l'ouverture de ces négociations, a conclu M. Gozi.
"Si l'Europe reste prisonnière du statu quo, avec la zone euro en difficulté et Schengen mal en point, elle risque la désintégration et le triomphe des populistes", a fait valoir M. Gozi, assurant que la Belgique, Malte, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et la Grèce étaient partants.
"La France partage notre analyse mais maintenant il est temps aussi de partager l'action. Avec l'Allemagne en revanche, nous devons trouver un accord sur le calendrier car Berlin tend à renvoyer (les décisions, ndlr), alors que nous souhaitons arriver à début 2017 déjà prêts" pour l'ouverture de ces négociations, a conclu M. Gozi.
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