Carles Puigdemont, le président catalan déchu, a été arrêté par la police allemande ce dimanche 25 mars, alors qu'il venait de franchir la frontière en provenance du Danemark. La police allemande le détient en vertu d’un mandat d'arrêt européen lancé par l'Espagne, qui lui reproche son rôle dans le référendum d'indépendance de la Catalogne du 1er octobre dernier.
Carles Puigdemont a été « arrêté aujourd’hui [dimanche] à 11h19 du matin par les forces de police en patrouille sur l’autoroute Schleswig-Holstein », a confirmé un porte-parole de la police allemande, qui a précisé que l’interpellation avait eu lieu en raison d’un mandat d’arrêt européen lancé par l’Espagne. Le lieu de détention de l’ex-président de la Généralité de Catalogne est pour l’instant inconnu.
C’est la porte-parole du parti du leader indépendantiste catalan qui a d’abord annoncé la nouvelle, ce dimanche. « C’est arrivé alors qu’il franchissait la frontière en provenance du Danemark. Il a été bien traité et tous ses avocats sont avec lui. C’est tout ce que je peux dire », a déclaré Anna Grabalosa.
Carles Puigdemont a été arrêté alors qu'il était en route pour la Belgique, où il réside en exil depuis octobre. Il était en visite en Finlande depuis jeudi pour y rencontrer des députés et participer à une conférence. Il l'a quittée avant que la police ne puisse l’interpeller. D'après son avocat, Jaume Alonso-Cuevillas, l'homme politique rentrait en Belgique pour s'y mettre, comme toujours, à la disposition de la justice locale.
Rébellion et sédition
La justice espagnole a réactivé vendredi 23 mars les mandats d'arrêt internationaux contre Carles Puigdemont et quatre autres dirigeants séparatistes catalans pour leur rôle dans l'organisation en Catalogne d'un référendum d'autodétermination, jugé illégal par l’Etat ibérique.
Le juge en charge de l’affaire a également lancé un mandat d’arrêt contre une sixième personne, l’indépendantiste Marta Rovira, qui a quitté l’Espagne le jour même.
Avec son arrestation en Allemagne, le dossier est désormais entre les mains du parquet général de Schleswig, indique notre correspondante à Berlin, Anne Mailliet. Selon le vice-procureur, Ralf Döpper, un tribunal administratif devrait statuer vraissembalbement ce lundi sur sa mise en détention en vue d’une extradition. Carles Puigdemont risque jusqu’à 25 ans de prison en Espagne, pour rébellion et sédition.
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Anonyme
En Mars, 2018 (20:19 PM)Die
En Mars, 2018 (21:03 PM)Die
En Mars, 2018 (21:03 PM)Die
En Mars, 2018 (21:03 PM)Die
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En Mars, 2018 (21:03 PM)Participer à la Discussion