L'Italie a rendu obligatoire jusqu'au 7 septembre des tests de détection du coronavirus chez tous les voyageurs arrivant de Croatie, Grèce, Malte et Espagne, selon un nouveau décret signé mercredi soir, qui interdit aussi l'entrée sur son territoire de personnes en provenance de la Colombie.
"Nous devons continuer sur la ligne de la prudence pour défendre les résultats obtenus au cours des derniers mois à travers le sacrifice de tout le monde", a commenté le ministre de la Santé Roberto Speranza dans un communiqué, à l'issue d'une réunion avec les régions italiennes.
Plusieurs possibilités sont proposées aux voyageurs arrivant dans un aéroport, un port ou à une frontière: des tests rapides sur place, la présentation d'un certificat obtenu dans les dernières 72 heures ou encore l'obligation de réaliser un test dans les deux jours suivant l'entrée en Italie (en se confinant en attendant).
Toute personne, même asymptomatique, doit communiquer son retour en Italie aux autorités sanitaires locales.
Les régions italiennes prennent des mesures
Outre la Colombie qui vient d'être ajoutée à la liste des États jugés à risque, l'Italie a déjà fermé ses portes aux voyageurs en provenance du Kosovo, de Serbie, du Montenegro, de Bosnie, de Macédoine du Nord et de Moldavie. Ceux venant de Bulgarie et de Roumanie doivent pour leur part observer une quarantaine et un suivi médical.
Sont également interdits en Italie, les personnes ayant séjourné dans les deux semaines précédentes en Arménie, au Bahrein, au Bangladesh, au Brésil, au Chili, au Koweit, à Oman, au Panama, au Pérou, en République dominicaine. Sont exclus de ces règles strictes un certain nombre de résidents en Italie.
Plusieurs régions italiennes ont imposé de façon unilatérale ces derniers jours des quarantaines aux voyageurs de certains pays considérés comme à risque. Le nouveau décret gouvernemental vise à uniformiser ces pratiques.
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