Absente à Vienne vendredi dernier, la France tente ce mardi de revenir dans le jeu en Syrie en organisant à Paris une réunion avec les "principaux partenaires de la région" mais sans la Russie et l'Iran, alliés indéfectibles de Bachar al Assad.
Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Arabie saoudite, de la Jordanie ou encore de la Turquie, sont notamment attendus, a-t-on précisé au Quai d'Orsay.
La tenue de cette réunion avait été annoncée vendredi par Laurent Fabius au moment où se réunissaient à Vienne les chefs de la diplomatie russe, américain, saoudien et turc. Ni la France, ni l'Allemagne n'avaient été conviées à cette rencontre diplomatique.
Inédites dans leur format, les deux heures de discussions dans la capitale autrichienne n'ont toutefois pas permis d'aboutir à une position commune.
Les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de l'Allemagne, de l'Arabie saoudite, de la Jordanie ou encore de la Turquie, sont notamment attendus, a-t-on précisé au Quai d'Orsay.
La tenue de cette réunion avait été annoncée vendredi par Laurent Fabius au moment où se réunissaient à Vienne les chefs de la diplomatie russe, américain, saoudien et turc. Ni la France, ni l'Allemagne n'avaient été conviées à cette rencontre diplomatique.
Inédites dans leur format, les deux heures de discussions dans la capitale autrichienne n'ont toutefois pas permis d'aboutir à une position commune.
Les négociations achoppent toujours sur la question de l'avenir de Bachar al Assad dont le départ est notamment réclamé par les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Arabie saoudite et la Turquie.
La réunion de mardi à Paris devrait se concentrer sur la lutte contre l'Etat islamique, la protection des populations et la résolution que la France compte déposer cette semaine au Conseil de sécurité de l'Onu pour faire interdire le largage de barils d'explosifs sur les populations civiles.
La nécessité de trouver une solution politique à ce conflit qui a fait 250.000 morts depuis 2011 et des millions de réfugiés devrait également être rappelée.
"Il faut être clair sur le fait qu'une solution politique doit conduire à ce qu'il y ait une autre perspective que quelqu'un qui est un criminel contre l'humanité", a souligné vendredi Laurent Fabius, réaffirmant qu'une solution politique "ne pouvait pas passer" par le fait que Bachar al Assad "soit l'avenir de la Syrie".
La réunion de mardi à Paris devrait se concentrer sur la lutte contre l'Etat islamique, la protection des populations et la résolution que la France compte déposer cette semaine au Conseil de sécurité de l'Onu pour faire interdire le largage de barils d'explosifs sur les populations civiles.
La nécessité de trouver une solution politique à ce conflit qui a fait 250.000 morts depuis 2011 et des millions de réfugiés devrait également être rappelée.
"Il faut être clair sur le fait qu'une solution politique doit conduire à ce qu'il y ait une autre perspective que quelqu'un qui est un criminel contre l'humanité", a souligné vendredi Laurent Fabius, réaffirmant qu'une solution politique "ne pouvait pas passer" par le fait que Bachar al Assad "soit l'avenir de la Syrie".
PAS DE STRATÉGIE RUSSE
Les premières frappes militaires en Syrie de la Russie le 30 septembre dernier contre des positions de l'Etat islamique et des groupes d'opposition a rebattu les cartes du jeu diplomatique et militaire.
L'activisme militaire russe s'est doublé la semaine dernière d'une offensive diplomatique qui s'est traduite notamment par la réunion de Vienne et la rencontre surprise Assad-Poutine à Moscou. A Paris, où on souligne que les frappes russes consolident avant tout Bachar al Assad, on émet des doutes sur la portée de la stratégie russe.
"On constate qu'il n'y pas de stratégie de sortie développée par les Russes", soulignait vendredi une source diplomatique française. "Nous, on a soulevé un certain nombre de questions", notamment sur la réintroduction de Bachar al Assad, "mais il n'y a pas eu de réponse claire de la Russie".
Deuxième point soulevé par la France et sur lequel la Russie n'aurait jusqu'à présent pas apporté de réponse, le rôle joué par l'Iran dans le conflit syrien.
"Il y a une inquiétude à voir se renforcer la présence iranienne", souligne-t-on à Paris, où l'on attend que "l'Iran veuille avoir une attitude plus constructive".
L'activisme militaire russe s'est doublé la semaine dernière d'une offensive diplomatique qui s'est traduite notamment par la réunion de Vienne et la rencontre surprise Assad-Poutine à Moscou. A Paris, où on souligne que les frappes russes consolident avant tout Bachar al Assad, on émet des doutes sur la portée de la stratégie russe.
"On constate qu'il n'y pas de stratégie de sortie développée par les Russes", soulignait vendredi une source diplomatique française. "Nous, on a soulevé un certain nombre de questions", notamment sur la réintroduction de Bachar al Assad, "mais il n'y a pas eu de réponse claire de la Russie".
Deuxième point soulevé par la France et sur lequel la Russie n'aurait jusqu'à présent pas apporté de réponse, le rôle joué par l'Iran dans le conflit syrien.
"Il y a une inquiétude à voir se renforcer la présence iranienne", souligne-t-on à Paris, où l'on attend que "l'Iran veuille avoir une attitude plus constructive".
(Marine Pennetier, avec Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)
3 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (12:43 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (16:17 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (17:47 PM)Participer à la Discussion