La djihadiste britannique Sally Jones (50 ans), qui avait rejoint la Syrie en 2013, a été tuée par une frappe de drone américaine. Une information confirmée par le gouvernement britannique. Son fils de 12 ans, Jojo, pourrait également avoir péri lors de l'attaque. Celle que l'on surnommait la "Veuve Blanche" depuis le décès de son mari djihadiste était l'une des femmes les plus recherchées au monde. Selon des sources proches du gouvernement anglais, Jones aurait été abattue par un drone militaire de l'armée américaine.
Au moment de l'attaque, elle était en route avec son fils pour Mayadin, l'un des derniers bastions en Syrie de l'Etat islamique que l'armée syrienne tente de reconquérir. "Elle aurait été touchée alors qu'elle tentait de s'exfiltrer de Raqqa", affirme une source proche du gouvernement britannique. Son fils aurait également péri dans l'attaque mais pas de confirmation officielle pour l'instant. Même si son ADN n'a pas été recueillie sur les lieux de l'attaque, les services de renseignement américains sont certains de l'identité.
Cible prioritaire du Pentagone L'attaque aurait été pilotée à distance à partir de la base aérienne de Creech, dans le Nevada. On ignore si elle se trouvait à l'intérieur d'un bâtiment ou dans un véhicule au moment de la frappe. Le Pentagone avait fait de Sally Jones une cible prioritaire car considérée comme le cerveau de plusieurs attaques perpétrées par Daech. Elle était l'une des chefs de file la branche féminine du bataillon "Anwar al-Awlaki", du nom d'un américain devenu djihadiste, abattu au Yémen en 2011.
Elle s'y occupait de la formation et du recrutement de femmes djihadistes originaires d'Europe. Sur les traces de son mari Sally Jones, ancienne chanteuse punk, née à Greenwich, un quartier au sud-est de Londres, s'était convertie à l'islam et avait rejoint son mari, Junaid Hussain, en Syrie 2013, en compagnie de son fils. Son mari a été tué par une frappe de drone en 2015. Après la mort de son époux, la ressortissante britannique avait été baptisée la "Veuve Blanche" par la presse anglaise.
Tant Hussain que Jones étaient suspectés de recruter des candidats au djihad au Royaume-Uni. La djihadiste faisait l'objet d'une interdiction d'entrée sur le territoire britannique. Elle utilisait les réseaux sociaux pour tenter d'attirer des femmes dans le califat et leur donnait des informations pratiques pour passer à travers les mailles du filet. Elle incitait également de jeunes radicalisés à commettre des attentats sur le sol anglais.
2 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2017 (15:08 PM)Anonyme
En Octobre, 2017 (15:10 PM)Participer à la Discussion