La pratique consiste à répandre son sperme sur les affaires d’une femme. Comme le note un rapport du magazine coréen The Women’s News, relayé par le MEL magazine, ce fléau sexiste se répand en Corée du Sud. “44 affaires liées à des attaques au sperme ont été déposées entre 2019 et juillet 2021", peut-on lire dans le rapport.
Toujours selon l’étude publiée par The Women’s News, le phénomène serait en réalité largement sous-estimé, car peu souvent dénoncé, et il existerait depuis assez longtemps. Le média note également que lorsque les agresseurs sont condamnés par la justice pour leurs actes, il leur est seulement reproché d’avoir endommagé la propriété de leurs victimes, mais l’agression en elle-même est oubliée.
Une législation cohérente
Pour exemple, en mai dernier, un homme a été condamné à seulement 2.500 euros d’amende pour avoir joui six fois dans la tasse à café d’une de ses collègues, rapporte le Guardian. Face à ce phénomène pas assez sévèrement puni, de nombreuses organisations de défense des droits des femmes élèvent la voix pour demander aux législateurs de se pencher sérieusement sur le problème. En août, des législateurs ont soumis un projet de loi visant à criminaliser ces actes en Corée du Sud, note le Guardian.
Malheureusement, comme le rappellent plusieurs médias, ce fléau ne se limite pas uniquement à la Corée du Sud. Plusieurs exemples dans le monde d’affaires similaires ont été mis en lumière ces dernières années. En 2014, les médias américains avaient rapporté l’histoire d'un homme qui avait éjaculé à plusieurs reprises dans le café d’une de ses collègues “pour la séduire”. Sa condamnation? 4.500 dollars. Au Japon, un homme a aspergé de son sperme des femmes dans des trains pendant près de dix ans avant d’être attrapé par les autorités.
Un manque d’informations
Jennifer Long, ancienne procureure et directrice de l’organisation AEquitas, qui lutte pour modifier les normes juridiques en matière de violences sexistes, explique à MEL Magazine qu’aux États-Unis, les agressions sexuelles en général - et celles à base de sperme en particulier - sont largement sous-déclarées. “Il est très juste de penser que les agressions avec des fluides corporels sont beaucoup plus fréquentes que nous ne le savons. Le manque d’informations à ce sujet laisse souvent les femmes perplexes quant à ce qu’il s’est passé, qui l’a fait et si elles doivent même se sentir victimes de ce crime”, affirme-t-elle.
5 Commentaires
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En Octobre, 2021 (16:04 PM)Mor
En Octobre, 2021 (17:24 PM)Yaw ya am problem té hypocrite
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