Quatre personnes casquées et masquées, dont un au moins portait un fusil d'assaut, ont braqué jeudi après-midi une boutique de luxe Chanel d’horlogerie et de joaillerie, près de la Place Vendôme, au coeur de Paris, a-t-on appris auprès de la police.
Les quatre ont pris la fuite avec un scooter et une moto, a-t-on ajouté de même source, en précisant qu’il n’y avait pas de blessé.
La brigade de répression du banditisme (BRB), saisie de l’enquête, s’est rendue sur place, a annoncé dans un tweet la préfecture de police de Paris.
Le braquage a été filmé par un internaute qui a posté sa vidéo sur les réseaux sociaux. On y voit distinctement quatre personnes habillées de noir, casquées et encagoulées. Trois sortent de la boutique, tandis que le quatrième sur sa moto, a un fusil d’assaut en bandoulière. Deux partent sur un scooter, les deux autres sur la moto. Les deux engins sont de couleur noire.
La boutique de luxe est située rue de la Paix, non loin de la Place Vendôme, connue pour ses joailliers de grand renom.
Peu après les faits, la rue de la Paix a été bouclée par un cordon de sécurité et des effectifs de police étaient répartis devant la boutique dont le rideau métallique était baissé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Anastasia Martino, 26 ans, vendeuse dans un magasin de costumes situé en face de la boutique Chanel, raconte à l’AFP qu’il était environ “14H30" quand le braquage a eu lieu. “J’étais en train de fumer une cigarette avant mon déjeuner quand j’ai vu un homme seul avec une kalachnickov sur une moto”.
“Deux minutes plus tard, trois autres hommes sont sortis avec des gros sacs noirs. Ils avaient aussi des armes automatiques et sont montés sur deux motos (au total) et partis très vite”, a-t-elle ajouté.
Pour Cyril Ngo 31 ans, superviseur dans le même magasin que la jeune femme, ce n’était “pas des pros, car ça a bien duré dix minutes”. “Il y a même des gens qui ont traversé devant le guetteur sans se rendre compte qu’il était armé”, a-t-il poursuivi.
“Un client nous a prévenus. On a immédiatement appelé la police, qui ne nous a pas crus. On a dû rappeler, a-t-il affirmé, pour qu’ils nous prennent au sérieux et qu’ils interviennent”.
Le montant du butin n’était pas communiqué en milieu d’après-midi.
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