Selon le parquet anversois, une enquête du Comité P n'a pas fourni suffisamment d'éléments permettant d'établir que le chef de corps de la police locale malinoise Yves Bogaerts et ses adjoints disposaient d'informations sur la planque dans laquelle se cachait Salah Abdeslam et n'ont pas voulu les transmettre, rapportent lundi De Standaard et la Gazet van Antwerpen.
Le chef de corps et ses adjoints ont négligé en décembre 2015 une information sur une adresse où était susceptible de se cacher le principal suspect encore en vie des attentats de Paris, Salah Abdeslam, fugitif à ce moment-là. Le tuyau provenait d'un inspecteur alors en conflit avec sa hiérarchie. Cette donnée n'a été introduite dans la Banque de données nationale générale (BNG) que trois jours plus tard.
Le parquet anversois a estimé que cela était beaucoup trop tard, mais qu'il n'y aucune intention pénalement sanctionnable. L'enquête est dès lors classée sans suite.
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