Quelque 250 prélats dont près de 200 évêques africains vont participer à partir de ce dimanche au Vatican à un synode présidé par le pape Benoît XVI et consacré aux problèmes du continent africain. Conflits, pauvreté, sida, corruption... quelles réponses l'Eglise catholique peut-elle apporter aux maux de l'Afrique ? Cette assemblée, deuxième du genre, durera jusqu'au 25 octobre.
« Pas de paix sans justice, pas de justice sans pardon ». Cette phrase de Jean-Paul II, Benoît XVI et l’Eglise d’Afrique, représentée par plus de 200 évêques de tout le continent, vont la méditer jusqu’au 25 octobre à Rome, à partir d’un document de travail, appelé en latin Instrumentum Laboris, rendu public par Benoît XVI lors de son voyage au Cameroun en mars dernier.
Cet état des lieux très pertinent, sans concession sur les raisons profondes des maux et souffrances du continent africain, appelle l’Eglise à s’affirmer en tant que semeur de paix. Même si celle-ci porte encore les blessures du génocide rwandais et qu’elle reste parfois silencieuse quand sa parole serait la bienvenue.
Alors pendant trois semaines il sera question à la fois de ce que l’Afrique subit mais aussi de ce qu’elle s’inflige notamment quand elle se laisse entraîner dans la violence des conflits ethniques ou régionaux. De l’Eglise, Paul VI disait qu’elle était experte en humanité, c’est bien la mission que l’Eglise d’Afrique entend ici concrétiser.
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