Le Parlement français a définitivement approuvé jeudi le projet de budget 2018 qui traduit plusieurs promesses du président Emmanuel Macron et vise à à ancrer le déficit public sous les 3% du PIB comme voulu par Bruxelles. Le premier budget du quinquennat Macron porte plusieurs mesures emblématiques et controversées, comme la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) en impôt sur la seule fortune immobilière (IFI).
Cette mesure, présentée par le gouvernement comme un moyen de canaliser l'épargne vers la création d'emploi, est contestée dans une partie de l'opposition comme un allègement des impôts pour les nantis, confirmant que Macron est "le président des riches", selon ses détracteurs. Un budget "pour les riches" Le budget a ainsi été rejeté par LR (droite) et la gauche, qui ont critiqué un budget "pour les riches".
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a en revanche vanté "l'acte I de la transformation des moyens de l'action publique", un "budget de transformation au service du pouvoir d'achat de nos concitoyens et qui libère l'énergie des entreprises". Pour LR (droite), l'ancien président de la commission des Finances Gilles Carrez a épinglé Gérald Darmanin, "qui se présentait en octobre comme le ministre du pouvoir d'achat, devenu en décembre le ministre des hausses d'impôts".
La gauche de la gauche a dénoncé jusqu'au bout un "budget des ultra riches", l'Insoumis Eric Coquerel affirmant que "les 1% des Français les plus riches vont capter une très grande partie de vos cadeaux fiscaux". Le budget devrait permettre à la France de limiter en 2018 son déficit public à 2,8% du PIB, après 2,9% attendus en 2017. Le pays devrait ainsi continuer à sortir de la procédure de déficit excessif, où elle se trouve depuis 2009.
2 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (13:17 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (22:10 PM)Participer à la Discussion