Les cinq hommes encourent la peine de mort pour chacune des 2.976 victimes des attentats.
Les cinq accusés du 11-Septembre ont commencé à comparaître devant un tribunal militaire de Guantanamo, samedi pour leur audience de mise en accusation pour les attentats les plus meurtriers de l'histoire américaine.
L'accusation est prête à procéder dans l'affaire de Khaled Cheikh Mohammed contre Etats-Unis", a déclaré le chef procureur, le général Mark Martins.Les cinq hommes n'ont pas été vus en public depuis plus de trois ans. Ils étaient tous les cinq assis à distance les uns des autres, vêtus de combinaisons blanches, certains portant un chapeau blanc musulman, a constaté une journaliste de l'AFP. Quatre d'entre eux n'étaient pas menottés.
Le Pakistanais Khaled Cheikh Mohammed, le cerveau autoproclamé des attentats, mieux connu sous les initiales anglaises KSM portait une longue barbe brune. Il a été vu la dernière fois devant un tribunal militaire le 21 janvier 2009, après l'investiture de Barack Obama, qui avait suspendu la justice militaire.
"Comédien" et volontiers provocateur, il avait lancé un avion en papier dans la salle d'audience lors de sa première comparution en 2008. "Je suis responsable de l'opération 9/11 de A à Z", avait avoué fièrement le prisonnier, qui veut mourir en "martyr" pour la guerre sainte.
"Douleur"
Son avocat David Nevin, a annoncé que son client ne s'exprimerait probablement pas à l'audience car il est "profondément préoccupé par l'équité de cette procédure". Le juge James Pohl a voulu s'assurer que c'était "par choix" qu'il ne répondait pas.
L'échange qui a suivi a été brouillé et censuré pendant plusieurs minutes par l'autorité militaire.
L'avocat d'un autre accusé Wallid Ben Attash, a ensuite demandé que son client, le seul qui était menotté, soit détaché en raison de la "douleur" provoquée par les menottes. Le juge a ordonné qu'il soit détaché après s'être assuré que Ben Attash promettait de se "comporter de manière appropriée" précisant qu'il avait été menotté en raison de "son comportement à l'extérieur" avant l'audience.
Puis un autre accusé, le Yéménite Ramzi ben al-Chaîba s'est subitement levé et s'est mis à prier, se levant et s'agenouillant alternativement et provoquant une interruption des débats.
Ils encourent la peine de mort pour la mort de chacune des 2.976 victimes des attentats.
Par Le Nouvel Observateur avec AFP
6 Commentaires
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En Mai, 2012 (16:15 PM)Boucs Emissaires
En Mai, 2012 (16:26 PM)Theuy
En Mai, 2012 (18:09 PM)Nenette
En Mai, 2012 (19:34 PM)Thiantacouille
En Mai, 2012 (19:56 PM)Scripter
En Mai, 2012 (19:01 PM)Participer à la Discussion