Les concessionnaires Volkswagen ne sont pas tenus de reprendre les véhicules achetés chez eux dont le moteur a été truqué, a estimé mercredi un juge allemand, dans le premier procès en Allemagne lié au "dieselgate". Ce procès à Bochum, dans l'ouest de l'Allemagne, opposait le propriétaire d'une VW Tiguan au concessionnaire à qui il l'a achetée.
Depuis qu'il sait que sa voiture est l'une des 11 millions dans le monde dont le groupe Volkswagen a trafiqué le moteur pour la faire passer pour moins polluante qu'elle n'est, le plaignant demande au vendeur de lui rembourser la voiture et de la reprendre, ou au moins de déduire sa valeur du prix d'achat d'une nouvelle. Echec d'un accord à l'amiable Après une première audience le juge avait demandé aux deux parties de se mettre d'accord à l'amiable.
Elles n'y sont pas parvenu, forçant le tribunal à rendre un jugement, et celui-ci donne raison au concessionnaire. Ce dernier n'a pas manqué à son devoir, argue le jugement. "L'accusé a simplement vendu mais pas fabriqué le véhicule", il n'est pas plus responsable du défaut que le plaignant", selon le tribunal, et "on ne peut pas la rendre responsable de la faute du constructeur, Volkswagen".
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