Le trésorier du Front national, principal parti d'extrême droite en France, a été inculpé lundi par la justice française dans une affaire de financement du parti, a appris l'AFP de source judiciaire.
Tête de liste du FN en région parisienne pour les élections régionales de décembre en France, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen (inculpé) lundi pour recel d'abus de biens sociaux.
Il a également été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour complicité d'escroquerie au préjudice de l'Etat lors des élections législatives de 2012.
Tête de liste du FN en région parisienne pour les élections régionales de décembre en France, Wallerand de Saint-Just, a été mis en examen (inculpé) lundi pour recel d'abus de biens sociaux.
Il a également été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour complicité d'escroquerie au préjudice de l'Etat lors des élections législatives de 2012.
Les juges d'instruction soupçonnent notamment le FN d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux avec de l'argent public via un micro-parti, "Jeanne", une formation gerée par des proches de Marine Le Pen, et le principal imprimeur du mouvement, l'entreprise Riwal.
Selon le scénario des enquêteurs, Riwal aurait surfacturé les prix de kits de campagne (tracts, affiches) vendus aux candidats, dont les dépenses ont été ensuite remboursées par l'Etat comme le prévoit la loi au-delà de l'obtention de 5% des suffrages exprimés. Ce scénario qui fonde les mises en examen pour escroquerie est totalement réfuté par le FN.
Selon le scénario des enquêteurs, Riwal aurait surfacturé les prix de kits de campagne (tracts, affiches) vendus aux candidats, dont les dépenses ont été ensuite remboursées par l'Etat comme le prévoit la loi au-delà de l'obtention de 5% des suffrages exprimés. Ce scénario qui fonde les mises en examen pour escroquerie est totalement réfuté par le FN.
Les juges soupçonnent également un financement illégal du FN et de Jeanne par Riwal, via d'importantes facilités de paiement, la prise en charge d'employés, de salaires, de matériel et de locaux.
Contacté par l'AFP, Wallerand de Saint-Just a protesté contre son inculpation, en soulignant qu'il avait été entendu "sur les mêmes faits" en juin mais placé sous le statut de témoin assisté.
Les juges ont déjà inculpé six personnes, dont le vice-président du FN Jean-François Jalkh, le patron de Riwal et proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, ainsi que trois personnes morales: le FN, Jeanne et Riwal.
Contacté par l'AFP, Wallerand de Saint-Just a protesté contre son inculpation, en soulignant qu'il avait été entendu "sur les mêmes faits" en juin mais placé sous le statut de témoin assisté.
Les juges ont déjà inculpé six personnes, dont le vice-président du FN Jean-François Jalkh, le patron de Riwal et proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, ainsi que trois personnes morales: le FN, Jeanne et Riwal.
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