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Les divas de la terreur: Les femmes djihadistes en avant-scène

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Les divas de la terreur: Les femmes djihadistes en avant-scène

Les femmes, actrices de seconde zone dans l’islam? Un préjugé battu en brèche par leur présence de plus en plus affirmée au sein des troupes djihadistes, à l’instar des trois femmes arrêtées dans le cadre de l’attentat déjoué au pied de Notre-Dame. Une vérité qui dérange.

39, 23 et 19 ans, c'est l'âge des trois femmes arrêtées qui sont suspectées d'avoir préparé un attentat devant Notre-Dame de Paris. Une cathédrale qui reçoit 30.000 visiteurs en moyenne chaque jour. Une cathédrale auprès de laquelle une Peugeot 607 sans plaque d'immatriculation été retrouvée le week-end dernier. À l'intérieur: six bonbonnes de gaz. Interpellées dans l'Essonne, les trois femmes sont présentées comme "radicalisées, fanatisées" et "très dangereuses". Bref, un attentat déjoué, d'après le ministère de l'Intérieur, qui se félicite, mais glisse pudiquement sur le fait marquant de cet événement: ce sont des femmes et elles sont de plus en plus nombreuses à prendre le chemin de la terreur, d'après les faits indéniables.

Il y a encore quelque mois, on ne parlait pas beaucoup des femmes au djihad. Elles étaient toujours présentées comme "les femmes de". Mais d'après les experts les plus réputés sur la question, comme David Thomson ou Mattieu Suc, les femmes sont parfois le moteur de la radicalisation, elles sont plus déterminées que les hommes et elles sont souvent plus calées en termes de religion.

L'émancipation des femmes radicalisées, qui veulent à tout prix atteindre le statut de martyr, une nouvelle étape dans l'évolution du terrorisme contemporain? Elles ne sont plus ici seulement pour donner la vie à une nouvelle génération au sein des groupes terroristes, s'occuper du recrutement ou de la propagande, elles sont prêtes à passer à l'action et à devenir à leur tour de la chair à canon. Pourquoi? Pour pouvoir accéder au paradis ou même pouvoir intercéder en faveur de 70 personnes. Patrick Amoyel, psychanalyste, directeur de recherches Freudiennes à l'Université Nice Sophia-Antipolis, qui a suivi des dizaines de cas de femmes radicalisées, explique les nuances du rapport à la violence chez une femme et chez un homme:

« De toutes les études académiques qu'on a là-dessus il est évident que chez les femmes il n'y a pas de fascination pour la violence et le fait de faire quelque chose de violent n'est pas quelque chose de narcissisant, n'est pas quelque chose qui leur donne immédiatement la valeur, mais c'est tout simplement par l'obéissance à la loi de Dieu c'est-à-dire le bénéfice d'une action violente pour une femme qui obéit, c'est d'avoir obéir absolument à Dieu, d'être dans la soumission totale. Alors que chez un homme il y a plus une fascination pour la violence elle-même en tant que violence ».

Le but est commun, mais le paradis ne serait pas le même pour une femme et pour un homme, explique Patrick Amoyel: « La motivation pour le paradis est extrêmement importante, sauf que ce n'est pas le même paradis qui est obtenu par la mort au martyr. Le paradis qui est obtenu pour une femme n'est pas celui d'une jouissance sexuelle avec 72 vierges, etc., comme pour les hommes. Il est en fait celui de retrouver son mari au paradis, ou son compagnon, donc normalement un mari. Et deuxièmement, d'avoir des bénéfices qui sont promis […] pour les femmes au paradis c'est-à-dire la beauté éternelle et la jeu

Est-ce que la féminité, y compris physique, souvent exploitée dans le monde occidental, pourrait également devenir un avantage dans le monde djihadiste?

Les femmes kurdes du YPJ qui luttent contre Daech savent que les combattants djihadistes ont peur de mourir de la main d'une femme, car, d'après eux, dans ce cas, ils n'auraient pas accès au paradis. À ce titre, les femmes kurdes ont un poids spécial dans ce combat. De la même manière, les femmes djihadistes, pourraient-elles avoir un pouvoir particulier et certains avantages en organisant des attentats grâce à leur féminité? Patrick Amoyel, confirme que cette méthode existe, mais ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des possibilités:

« Oui, mais c'est une méthode classique du terrorisme en général, avant de faire des secrets, on utilise des femmes avec le côté séducteur et esthétique. C'est déjà une méthode classique. Mais que les djihadistes du monde entier qui veulent faire des attentats en Europe utilisent la couverture de ce qui paraît inoffensif chez une femme oui, mais c'est une bonne guerre. Et c'est pas spécifiquement islamiste ».

Le djihadisme féminin serait-il moins basé sur la violence que celui des hommes? Les motivations sont probablement différentes, mais le résultat est le même: des centaines de personnes qui ne reverront plus le jour, parce qu'une seule a cru ouvrir la porte du paradis. Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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8 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2016 (08:49 AM)
    Quelle Martyr Elle vont tué des innocents aprés Elle iront Au paradis?pour moi Ellea iront au paradis de satan oui,Elle doit savoir que La femme n'est pas respecter dans cette Religion Quelle incarne dans tout les pays Stabes les femmes sont Male traîte comme des Animal ,peut être le seule pays que les femmes musulman n'ont pas privé de leurs droit c'est au senegal ,et quelque pays africaine ou en Europe
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  2. Auteur

    Muslim

    En Septembre, 2016 (09:03 AM)
    Seneweb ta première phrase dérange Djihade n'est pas l'islam que nous connaissons. Si djihade voulant signifier guerre sainte n'existe plus et c'est le Prophète lui même qui l'a dit. Alors ces actes barbares que que l'on collent à l'islam sont anti islamiques donc contre l'humanité. Ceci est du banditisme.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2016 (18:04 PM)
    C'est la faute au français,avec leur justice trop "correcte" voir clémente pour de pareil Salop...

    Koün thii, Djiapône Bolél'ak 2 ou 3 Guôrou yallah,Goudii ba Fadiaar... Kôn légui MBiir mi Diééhk... :baby-crawl:  :sunugaal:  :nohope: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2016 (22:12 PM)
    Ces putes pouilleuses ne méritent pas les plaisirs du sexe,faut foutre du piment dans leur cul tous les jours(harissa), piment de Cayenne
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2016 (00:13 AM)
    ... AU PARADIS... LES FEMMES AURONT DROIR à COMBIEN DE ...B.I.T.E.S. :interrogation: 
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    Auteur

    Le Claire

    En Septembre, 2016 (02:07 AM)
     



    Alors que les attentats revendiqués par l'Etat islamique et exécutés par des fanatiques viennent il y a quelques jours d'endeuiller Paris, nous republions ici ce long entretien avec l'islamologue allemand Reinhard Schulze



    Mise à jour .Alors que les attentats revendiqués par l'Etat islamique et exécutés par des fanatiques viennent il y a quelques jours d'endeuiller Paris, nous republions ici ce long entretien avec l'islamologue allemand Reinhard Schulze initialement publié en janvier 2015. Ses propos permettent de s'affranchir de certaines idées reçues et soulèvent des pistes de réflexion intéressantes.



    Quelle est la responsabilité de l'islam dans les abcès de violence religieuse qui déchirent le Moyen-Orient, et dans les attaques terroristes en France? Le Coran, avec ses passages qui invitent à tuer, devrait-il faire l'objet d'une lecture plus distanciée? A ces questions, l'islamologue allemand Reinhard Schulze répond par la profondeur historique. Sans esquiver les problèmes posés par l'actualité, ce professeur à l'Université de Berne montre comment la réflexion critique sur l'islam s'est arrêtée, il y a plus d'un demi-siècle, sous l'étouffoir des Etats, qui ont contraint les intellectuels au silence et laissé le fondamentalisme travailler sans concurrence les populations arabo-musulmanes. A ses yeux il faut à tout prix relancer le débat et reconstruire un discours critique. L'Occident peut aider les intellectuels musulmans, pour autant qu'il ne se laisse pas impressionner par l'islam dévoyé des fanatiques. Entretien.



    Le Temps: Depuis plusieurs années, mais en particulier depuis les attentats qui ont frappé la France, le débat monte sur la part de responsabilité de l'islam dans les violences. Certains affirment que les terroristes sont des nihilistes déguisés en religieux, d'autres rétorquent que tout de même, c'est au nom d'Allah que les terroristes ont tué.



    Reinhard Schulze: Pour moi, la question centrale dans tout cela est: est-ce l'islam qui fabrique les croyants, ou sont-ce les croyants qui fabriquent l'islam? Si l'on tient la première proposition pour vraie, alors il faut doter l'islam de dogmes indestructibles, qui répondront de tous les actes des musulmans. Si c'est la deuxième qui est vraie, ce que je crois bien sûr, alors ce sont les croyants qui doivent en répondre. L'islam est sous leur responsabilité.



    Alors est-ce important selon vous qu'ils se démarquent publiquement de ces actes terroristes?



    Non, pourquoi? Ils n'ont commis aucun crime, ils n'ont pas à se justifier, à se mettre en situation de prévenus au tribunal de l'opinion publique. Mais je le répète, ils ont une responsabilité vis-à-vis de leur religion. On ne peut donc pas accuser la communauté des musulmans des crimes commis par des extrémistes, mais on peut leur demander: qu'est-ce que vous faites avec votre islam? Quelle sorte d'islam avez-vous en vue, quelle est votre vision de l'islam pour le XXIe siècle?



    Justement, certains philosophes critiques, comme Abdennour Bidar dans sa «Lettre ouverte au monde musulman», ou Abdelwahab Meddeb, appellent à un sursaut intellectuel, à une grande réforme. Y a-t-il urgence de réformer l'islam?



    Il y a d'abord urgence de mémoire. Les musulmans doivent se rappeler que jusqu'aux années 1960, il existait dans le monde arabo-musulman un grand débat très libre sur la question de l'historicité de l'islam. Des grands savants comme Amin al-Khûlî, Ahmad Khalafallâh ou d'autres avaient des vues très modernes sur la question. Ils pensaient que l'islam doit être adapté à son contexte historique et qu'aucune interprétation n'est valable pour toutes les époques.



    Où en est-il, ce débat?



    Il a été détruit, en premier lieu sous l'influence des Etats - l'Egypte de Nasser, la Syrie baassiste, etc., dès la fin des années 50. La grande Université al-Azhar du Caire a été étatisée en 1961. Du coup, le public musulman a commencé à se recroqueviller, et les savants qui ont voulu poursuivre ce débat ont émigré, notamment à Paris, qui est devenu pour un temps le centre du débat islamique. Au Caire, à Damas, à Bagdad, il est resté un grand vide.



    Qui a rempli ce vide?



    En partie le wahhabisme et le puritanisme, qui ont joué le rôle de conscience critique face au monopole étatique sur l'islam. A partir de là, le discours apologétique a pris le pas sur le discours critique, l'éclipsant presque complètement. Plus tard, dans les années 70-80, l'islam a été un moyen pour les populations arabo-musulmanes d'affirmer leur autonomie face à des Etats autoritaires qui voulaient régenter tous les aspects de la vie sociale. Conséquence de tout cela, l'éducation islamique s'est considérablement appauvrie. Le vide laissé par les intellectuels a donc été comblé par des penseurs médiocres et une littérature de pacotille. Cela dit, il ne faut pas non plus idéaliser les grandes heures du débat, déjà menacé à l'époque par les intégristes: dans les années 50, un Frère musulman radical nommé Abdelkader Aouda prêchait dans les mosquées qu'il fallait brûler tous les livres islamiques à part le Coran et la tradition prophétique.



    Le Coran contient des passages violents. Cela signifie-t-il que l'islam est violent?



    Le Coran compte quelque 6300 versets au total, dont 300 contiennent des mots tels que «combattre» ou «tuer». Cinq versets, en tout, sont une injonction à tuer. La question est de savoir comment lire le texte. Dans certains passages du livre du Deutéronome, Dieu invite à tuer. Pour la majorité des juifs et des chrétiens, il est clair que ces injonctions se réfèrent à une situation historique et ne sont pas valables au pied de la lettre. Il en est de même pour la majorité des musulmans vis-à-vis du Coran. Si le texte devait déterminer les actes des croyants, nous connaîtrions un bain de sang depuis 1300 ans. Les fondamentalistes, eux, opèrent une relecture du Coran très éloignée de la tradition islamique.



    Quelles sont les ressources à disposition, dans le Coran et ailleurs, pour leur faire barrage?



    On pourrait remonter au IXe siècle et puiser dans des milliers de livres! Les ressources dans le Coran ne manquent pas non plus. Mais là encore, tout dépend de l'interprétation qu'on en fait. Prenez une notion dont on parle à tort et à travers dans la presse, le djihad. Qu'est-ce que le djihad? A l'origine, une partie du culte musulman dont la visée est la reconquête de La Mecque. Après 630, quand elle est conquise, il n'y a plus besoin de djihad, tout est fini! Au Moyen Age, des juristes musulmans, élaborant une théorie du djihad, avaient précisé qu'il devait être soumis au contrôle du pouvoir d'un régime. Ainsi l'expression n'a presque plus jamais servi. jusqu'au XIXe siècle.



    Et ensuite?



    Certains groupes musulmans avaient déjà revivifié le concept du djihad au début et même avant le XIXe siècle dans des contextes très locaux. Mais les historiens anglais, et je les suis presque entièrement sur ce point, affirment que le djihad des temps modernes est une invention allemande. En 1914, les orientalistes allemands ont revivifié ce concept moribond, en donnant l'impression que c'était important dans l'islam, puis sont allés expliquer au régime ottoman qu'il devait se servir de ce concept auprès des populations colonisées par les Anglais et les Français, afin de mieux les combattre.



    Le djihad est donc un produit d'importation?



    Oui! Mais à partir du XIXe siècle, presque tout a été importé. Les musulmans ont fait évoluer l'islam selon les standards de pensée européens de l'époque.



    Aujourd'hui, un débat critique sur l'islam est-il possible en l'absence d'autorités reconnues, à l'image d'un clergé?



    Il ne faut pas catholiciser l'islam avant de lui faire passer sa réforme! La tradition islamique, dans son ambiguïté, s'apparente à la philosophie postmoderne, basée sur la pluralité des interprétations. C'est un avantage. L'islam a d'ailleurs connu l'athéisme, mais aussi la caricature du Prophète. Le succès moral de l'islam dépend davantage de la formation des élites et de leur capacité à obtenir un consensus au sein des sociétés musulmanes que d'un cadre intellectuel strict. Le XXe siècle, avec la construction d'un discours homogène sur ce qu'est l'islam, a marqué un tournant. A partir de là, autour des représentations du Prophète, se joue une bataille pour le monopole du discours sur ce qu'est l'islam.



    Cette ambiguïté n'est-elle pas problématique lorsqu'elle ouvre la porte à une lecture fondamentaliste des textes?



    Oui, peut-être que ce flottement est à la fois une chance et un désavantage, car il crée la possibilité d'un fondamentalisme très vaste. Dans le christianisme, en comparaison, les courants radicaux se cantonnent à quelques sectes identifiées, comme celle des évangéliques. Les courants rigoristes tels que celui des intégristes du XXe siècle se sont formés sous l'influence de l'approche positiviste, qui ne laisse pas de place au doute et à l'ambiguïté, ainsi que des théories d'Auguste Comte.



    - Y a-t-il un front uni pour lutter contre le fondamentalisme?



    - Oui, ce sont les universitaires, des journalistes et des blogueurs islamiques, tous ceux qui disent que l'éducation - au sens allemand de Bildung, qui implique la construction de la personnalité - est importante pour façonner un discours critique. Un bon nombre, aujourd'hui, estime qu'il faut travailler sur la tradition et pas avec la tradition. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour dans les écoles coraniques.



    Internet offre-t-il des pistes pour entamer cette réforme?



    Internet est une malédiction! Il donne l'impression que le savoir ne dépend pas d'un échange, d'un débat, mais qu'il suffit d'avoir lu trois pages pêchées on ne sait où pour affirmer qu'on détient la vérité. Sans sphère critique, sans contrôle intellectuel, sans justification de ses paroles, on dit tout et n'importe quoi. Et c'est ainsi que l'islam est devenu un fantasme délimité par des dogmes.



    Mais tout de même, Internet peut être un lieu de débat.



    Oui, mais c'est un débat virtuel, qui n'a plus de correspondance dans la vie réelle. Si l'on ne peut plus corriger un point de vue qui part à la dérive dans l'irréalité, alors on en arrive, dans l'extrême, à l'Etat islamique. Celui-ci, qui prétend revenir aux sources, a créé de toutes pièces un islam qui ne correspond à aucun moment de l'histoire.



    Mais la charia, appliquée dans les régions soumises à l'Etat islamique, n'est pas une invention.



    La charia n'est pas la loi islamique! Dans une interview récente, le grand mufti d'Egypte Shawki Allam l'a dit très explicitement devant des journalistes médusés! En fait, il n'y a pas moyen de définir ce qu'est la charia une fois pour toutes: c'est seulement l'interprétation, par les juristes, de ce qui pourrait être la norme dans une société et une époque données. La charia est un produit intellectuel, pas une loi divine.



    On en a une tout autre image.



    Evidemment, en Occident, on a une idée très nette de la charia: une sorte de loi du talion complètement rétrograde qui peut vous faire littéralement perdre la tête! Cette idée totalement fausse ravit les islamistes radicaux, bien sûr, eux qui bâtissent un islam imaginaire correspondant parfaitement aux attentes apeurées des Occidentaux. Entre ces deux fronts, les intellectuels musulmans se retrouvent bien seuls, et ils manquent de ressources pour lutter contre ce dévoiement total de l'islam. D'où la nécessité d'une académie importante, libérée du contrôle de l'Etat. C'est en ce sens qu'a plaidé Gamal al-Banna en Egypte pour rétablir l'autonomie de l'Université al-Azhar. A ses yeux, et il a raison, c'est le seul moyen de relancer un discours critique et de changer l'image de l'islam. Mais l'Etat refuse, parce qu'il a peur.



    Une justice indépendante est-elle possible dans le monde islamique?



    Bien sûr. Gamal al-Banna dit clairement que l'islam n'a pas pour vocation de créer un système judiciaire.



    La charia est-elle compatible avec l'Etat de droit?



    - Encore une fois, la charia n'est que le reflet de l'avis des juristes! Elle peut être à l'origine de la justification des normes sociales, mais ne peut pas les créer. Est-ce possible par exemple d'abolir la polygamie en Tunisie*, au Caire, voire en Arabie saoudite? Certains juristes musulmans disent que oui, mais pas tous. L'important, c'est de rouvrir le débat, montrer qu'il existe et le soutenir. Le soutien et l'apport de compétences intellectuelles libres des Occidentaux sont indispensables.



    Est-il possible d'imaginer une démocratie islamique?



    Non, tout comme il n'existe pas de démocratie chrétienne, ou de démocratie juive. La tradition islamique peut en revanche justifier les principes de la démocratie tels que l'Etat de droit, ou une forme de séparation entre l'Etat et la religion. La laïcité dans sa forme la plus stricte, à la française, est difficile à accepter. Certains, comme Soheib Bencheikh, le mufti de Marseille, affirment que la société musulmane peut être laïque, mais pour la majorité des penseurs musulmans, un sécularisme à l'allemande, où le respect de l'Etat de droit s'accompagne d'une sauvegarde de la sphère religieuse, est plus acceptable. Les universités allemandes, par exemple, ont ouvert des instituts de théologie où prend place un débat critique sur l'islam.



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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2016 (10:02 AM)
    Je me pose très souvent une question peut être idiote pour les partisants du moindre effort. Y a t'il réellement des journalistes à Seneweb???



    J'aimerais bien comme de centaines sénégalais pouvoir dire que nous fournissons les meilleurs talent capable de rivaliser avec les grands journalistes du monde mais à Seneweb il suffit de savoir selectionner-->copier-->coller pour être médecin de l'info.



    Seneweb soyez productif et proposez nous des analyses, des contenus vus par un journaliste sénégalais. Recrutez si vous en avez pas mais de grace on en a marre...

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    Auteur

    Moom Ndiaye

    En Septembre, 2016 (20:21 PM)
    le gouvernement Français doit appendre à respecter l'islam et les musulmans. l'islam est la seule religion au monde qui rassemble 2 000 000 de fidèles dont toutes les nations de la planète sont représentées ; faisant le tour de la maison D'Allah en signe d'adoration une fois par an et pendant une quinzaine de jours . votre révolution française ( votre religion n'est pas capable de réaliser un tel évènement ). vouloir combattre cette religion n'est pas intelligent 1 et 2 c'est manqué de respect à prés de deux milliards de personnes. je considère que ce soit disant attentat déjouer n'est qu'un montage des services de renseignements Français qui cherche à mobiliser davantage le peuple Français contre l'islam et les musulmans de France. Votre ennemie ne s'appelle pas Islam où musulman, votre ennemie c'est plutôt votre incapacité de développer une politique sociale cohérente afin de permettre à tous Français de servir et de se servir dans un élan égalitaire. vous ne pourrait jamais empêcher vos enfants de devenir musulman s'il plait à Allah . je prie Allah en vue de vous donner l'intelligences de comprendre cela. Merci  :brawoo:  :brawoo:  :brawoo: 
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