Le président français François Hollande a exprimé lundi sa confiance sur l'obtention de "progrès" sur l'Ukraine lors du prochain sommet international le 15 janvier à Astana, soulignant que les sanctions pesant sur Moscou devront être levées si tel est le cas.
"Les sanctions doivent être levées s'il y a des progrès. S'il n'y a pas de progrès, les sanctions demeureront", a-t-il dit sur la radio France Inter.
"Je vais à Astana le 15 janvier à une condition. C'est qu'il puisse y avoir de nouveaux progrès. Si c'est pour se réunir, se parler sans qu'il y ait des avancées, ce n'est pas la peine. Mais je pense qu'il y en aura", a-t-il précisé.
La réunion d'Astana doit rassembler autour de la table les présidents russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, M. Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel.
Evoquant la récente libération de prisonniers survenue entre Ukrainiens et des rebelles pro-russes, le président français a souligné qu'il "y avait des progrès". "Il faut parler à Vladimir Poutine et en même temps, il faut parler clairement. Je l'ai fait", a-t-il rappelé, en évoquant les deux rencontres qu'il a eues avec le président russe fin 2014. "Lui même doit savoir s'arrêter" car "il le paye suffisamment cher", a poursuivi le président français en évoquant les sanctions européennes infligées à Moscou.
"M. Poutine ne veut pas annexer l'est de l'Ukraine. Il me l'a dit. Je pourrais ne pas le croire, je vois ce qu'il a fait en Crimée mais ce n'est pas la même chose". "Ce qu'il veut c'est rester influent. Ce que veut M. Poutine c'est que l'Ukraine ne bascule pas dans le camp de l'Otan", a aussi souligné François Hollande.
2 Commentaires
Alphaone
En Janvier, 2015 (12:11 PM)Soit
En Janvier, 2015 (14:25 PM)Participer à la Discussion